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Histoire de la famille Llorente

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Message  Clairvoyant Llorente Mer 12 Sep 2012, 15:49

Avant-propos

La guerre, le Fléau et les réprouvés étant passés bien avant moi sur les archives des royaumes du Nord et sur les demeures d'historiens qualifiés, c'est avec beaucoup de mal et au prix de fortes sommes d'argent que je me suis procuré des bribes de documents me permettant de reconstituer de façon constituer l'histoire d'une des familles nobles du royaume d'Alterac, les Llorente, possédant le titre de baron et régnants sur une vallée encaissée entre les montagnes du massif.
L'intérêt de la démarche est purement historique et mon travail n'est à associer à aucune cause.

Première partie, la genèse de la famille et l'origine de la devise

La devise de la famille, "Né dans le sang", ne peut être comprise qu'en se penchant sur la vie de la fondatrice de la lignée, Kassandra. Une fondatrice ? N'y aurait-il pas de mari ? Certaines personnes, il y a une centaine d'années, s'attachaient à prétendre que Kassandra aurait été engrossée par le vent. C'est bien plus simple et terre à terre que cela.

Kassandra était la fille d'un chef de clan des hautes-terres d'Arathi, à une époque où les hommes guerroyaient entre eux et contre les trolls. Le clan, dont le nom était probablement phonétiquement proche de Llorente, n'était pas puissant et surtout n'attachait quasiment aucune importance à la magie ou à la spiritualité, quelque ait pu être son aspect à l'époque.
Alors âgée d'à peine 16 ans, Kassandra, probablement en promenade et se sentant en sécurité, fut enlevée par deux hommes d'une tribu rivale, ennemi mortel de son clan.
La jeune fille fut brutalisée, violemment torturée et, comble de l'horreur, sa vertue fut profanée. Laissée pour morte dans les plaines, éborgnée, des oiseaux charognards se chargèrent de la délester de son dernier oeil. Ce n'est que grâce aux hommes de son père lancés à sa recherche que Kassandra pu survivre.
Personne ne sut jamais clairement qui avait fait subir de telles horreurs à la fille du chef, car celui-ci avait de nombreux ennemis, qu'il s'empressant d'aller massacrer pour venger sa fille.
Quelques documents retrouvés dans des ruines d'historiens avides de spéculations sur les faits passés tendent à indiquer que parmi le premier des clans rivaux attaqués figurait un village troll.
Cette théorie qui paraît de prime abord fantaisiste n'est pas si incongrue. L'enfant que mit au monde Kassandra neufs mois plus tard est considéré comme "atypique" physiquement. Mais à moins d'un voyage dans le temps, il n'y a aucune certitude que le "père" de la famille Llorente soit réellement un troll.

Les parents et frères et sœurs de la jeune Kassandra, non content de la venger, firent leur possible pour lui faciliter l'existence, comme en témoigne les tablettes exposées dans la demeure familiale d'Alterac, du moins avant la deuxième guerre.
La pertes des yeux de Kassandra était évidemment un handicap certain, mais rapidement, des phénomènes étranges se produisirent. Elle déclara avoir des visions de l'avenir ou du présent dans des lieux lointains, ainsi que d'apercevoir les spectres des personnes mortes du clan.
Son père qui n'avait jamais goûté à la magie ou à ce genre de choses, fut désarçonné. Mais un évènement, une bataille, dont le déroulement reste inexact, put convaincre chacun au sein du clan que Kassandra disposait de dons réels. Elle aurait prédit de combien d'hommes était composée la bande ennemie et comment leur leader les utiliserait.

Les années passèrent et Kassandra devint chef du clan, qui était devenu craint et respecté grâce aux dons de leur meneuse. Elle avait su affiner ses pouvoirs et faisait usage d'une forme de magie primitive, d'aucun diront chamanique. Son fils, Tarban, quand à lui, était devenu un féroce guerrier à la musculature de colosse. L'époque était changeante, et Kassandra rencontra bientôt un certain Thoradin, chef de la tribu des Arathi. Attachée à son idée d'unifier les humains sous une même bannière, elle accepta de dissoudre son clan, le mettant au service total des Arathi, et devint une des conseillères des chefs de la grande tribu qui devait devenir le seul empire des hommes à ce jour.
Ses prédictions et dons de voyance ne sont probablement pas étrangers à certaines victoires contre les trolls.
Quand les hauts-elfes proposèrent une alliance à l'empire d'Arathor, Kassandra fut de ceux qui soutinrent l'idée, avide du savoir de ses créatures venues du Nord. Le pacte entre hommes et elfes signé, elle reçut des nouveaux alliés une formation dans la magie des arcanes.

Tarban se maria à la fille d'un autre chef de tribu rallié à Thoradin, pérennisant ainsi la lignée des Llorente par la naissance de deux enfants, un garçon et une fille, Istan et Kàni. Né dans le sang, Tarban promettait à sa famille de s'élever jusqu'aux astres. Ce qu'on sait de sa personnalité à travers d'antiques livres corroborent cette lecture de la devise familiale : notre homme refusait que la douleur de sa mère disparaisse de l'Histoire et voulait montrer à tous que son sang participerait à l'ascension des siens  (on doit probablement comprendre par là l'ensemble de ses proches même sans liens familiaux) vers le succès et le progrès. D'où probablement son total accord avec les vues à long terme de sa mère.


/HRP

Je vais poster une suite. Le style me paraître lourd mais je pense que c'est plus facile de raconter ça de cette façon que de façon romancée.


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Message  Clairvoyant Llorente Jeu 13 Sep 2012, 15:56

Deuxième partie, l'ascension des Llorente

Tarban participa à la bataille des montagnes d'Alterac contre les trolls, aux côtés d'autres guerriers de l'empire d'Arathor et des mages elfes et humains, scellant le destin de l'empire Amani. Il se battit avec courage et efficacité, tenant un étendard que lui avait brodé sa mère, représentant un corbeau en vol tenant un œil entre ses serres (c'est la première mention des armoiries de la famille).
Appréciant ces montagnes, il devait fréquemment retourner y chasser l'ours, depuis un petit relais qu'il avait fait bâtir dans une des vallées de ce pays de montagnes.
Les hommes sortirent grands vainqueurs des guerres trolles. Quand la cité de Dalaran fut fondée, Kassandra et son fils envoyèrent Istan et Kàni y étudier la magie.

L'âge d'or de l'empire d'Arathor fut une période de prospérité pour les Llorente, qui avaient à leurs services plusieurs serviteurs et une belle propriété à Stromgarde, sans compter l'usage des terres de leur clan d'origine et le relais de chasse d'Alterac.
Quand le vieil empereur mourut, l'empire commença sa lente désagrégation. Tarban et les siens rejoignirent Alterac. Le relais de chasse devint bientôt une demeure agricole prospère. Kassandra ne survit pas longtemps à Thoradin et elle fut inhumée dans une crypte sous le nouveau domaine des Llorente. Cette crypte existe toujours de nos jours. Pour honorer sa mère, Tarban commanda une statue d'elle au meilleur sculpteur de la région, et une fois l’œuvre achevée, il lui mit autour des orbites de marbre vides le bandeau en cuir que portait sa mère pour cacher ses blessures. Aux dernières nouvelles, cette statue et cette relique sont toujours visibles dans la demeure familiale.
C'est à Arathi que Tarban devait à son tour mourir. Sentant sa mort venir, il aurait voyager jusqu'aux terres de son clan et y serait mort. On ignore l'emplacement exacte de sa tombe.

Les deux enfants du colosse, Istan et Kàni, devinrent mages et eurent à leur tour une descendance. On sait par les archives de Dalaran que Kàni fut tuée par un démon lors des évènements provoqués par la distorsion de la réalité dans la cité de la magie. De son côté, Istan développa comme sa grand-mère des dons dans la divination, renforcés par ses connaissances dans les arcanes. Pendant des générations, les Llorente envoyèrent leurs enfants à Dalaran, mais assez peu eurent les dons de Kassandra. Ceux qui étaient dotés de pareils pouvoirs étaient particulièrement respectés au sein de la famille. On ne trouve quasiment pas de conflits entre membres des Llorente à cette époque, signe d'une grande cohérence au sein de la famille.

Plus tard, leurs descendants prêtèrent allégeance à la famille régnante du nouveau royaume d'Alterac, en l'an 0 de la fondation de la fondation de Lordaeron.

Sur les 1600 années qui séparent la guerre d'Arathor contre les trolls et la fondation des sept royaumes, peu de choses sont certaines. La famille Llorente agissait principalement en Alterac mais surtout à Dalaran, leurs terres ancestrales finissant par êtres délaissées, puis vendues à une famille de Stromgarde. La vallée de Tarban se développa très lentement jusqu'à la dissolution de l'empire d'Arathor où, semble t-il, les Llorente perdent beaucoup. La fondation d'Alterac en tant que royaume est pour la famille l'occasion de revenir sur le chemin de l'ascension.


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Message  Clairvoyant Llorente Ven 21 Fév 2014, 02:41

Troisième partie, une longue ère de prospérité

Sages, avisés et loyaux envers leur suzerain d'Alterac, les Llorente, de génération en génération, rénovèrent avec succès leur domaine et leur prestige abîmé par des troubles sans doute liés à la dissolution de l'empire.

De -1050 à -950, un petit hameau s'était développé autour de la demeure familiale, régulièrement agrandie, sur les pentes Nord-Est des montagnes, et un gros bourg s'étendait progressivement au centre de la vallée.
Les Llorente n'étaient pas des commerçants au sens où on l'entend. Ils appliquaient scrupuleusement les us et coutumes de la vieille noblesse guerrière. Ils étaient des propriétaires terriens concédant aux humains habitant leurs terres le droit de pratiquer l'agriculture, l'élevage ou l'artisanat contre le paiement d'un droit d'exercer. Ils exploitaient quelques mines dans le pays alentour, déléguant la gestion à des contremaîtres triés sur le volet. Leurs principales activités étaient la guerre, quand le roi d'Alterac exigeait leur aide, la Justice et la gestion de leur vallée. Leur fortune, basée donc principalement sur la rente et les impôts, augmentait considérablement au fil du temps grâce à la qualité de leurs pâturages et de leurs champs, ainsi que sur les récompenses issues des butins de guerre.
Les barons se succédaient, au grès des morts naturelles, sur le champ de bataille ou par maladie, mais la prospérité semblait assurée.
En -850 ils étaient si riches que leurs morts étaient tous recouverts de pierreries et de tissus précieux (nous reviendrons sur le culte qu'ils vouent à leurs ancêtres), et bien que de petite taille, leur domaine était considéré comme l'un des plus prospères du petit royaume d'Alterac.

Les Llorente avaient toujours su tarir les appétits des seigneurs voisins et éviter les luttes fratricides. Ils étaient réputés pour leur grande cohésion familiale.

Aux alentours de -550, par récompense pour services rendus, on leur concéda une petite île, difficile à situer de nos jours, et les pêcheries furent un revenus de plus.
Sur ces siècles d'étonnante prospérité, cette vieille famille pu développer des rites et des traditions propre à elle et à sa vallée. Elle nourrit aussi, semble t-il, selon les barons régnants, des ambitions politiques étranges, sans qu'on puisse préciser quels en étaient les tenants et les aboutissants. Il semble, selon des parchemins retrouvés en Arathi, que les Llorente se soient aux alentours de -600 fâchés avec une famille gilnéenne et une famille de Stromgarde au sujet d'une virulente discussion sur l'empire d'Arathor au cours d'un repas officiel.

On a donc dit que la prospérité des Llorente reposait essentiellement sur leur habilité politique, leur loyauté au roi et leur stabilité familiale. Mais cette stabilité familiale, entretenue par la transmission quasi-sacrée du patronyme de baron en baron, devint aussi un orgueil, qui devait provoquer l'effondrement progressif de leur richesse et de leur prestige.

/HRP Je reprend mon histoire familiale. Ici ce sont des généralités, mais j'ai aussi prévu une chronologie plus précise et des annexes sur leurs traditions et les grands épisodes de leur existence et de leur domaine.


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Message  Clairvoyant Llorente Ven 21 Fév 2014, 22:34

Quatrième partie, sommet et déclin

Une centaine d'année à peine après l'acquisition de l'île évoquée plus haut, la puissance des Llorente atteignait un sommet qui ne fut plus jamais atteint par la suite. Le baron de l'époque, Ildefons IV, fut un chef avisé pour Tarban et un sujet loyal à Alterac et à son roi. Cela ne l'empêcha pas de s'enrichir davantage et il racheta une propriété à Stromgarde, sur demande de son épouse Nurihe.
Les Llorente avait à l'époque essaimé des branches latérales à travers tous les sept royaumes. Beaucoup de ces cousins, certains très éloignés, ne bénéficiaient que très lointainement de la prospérité de la branche principale. Adoval Oeil-Rouge, fils adoptif de Ria Llorente, cousine au troisième degré d'Amilcar Llorente (frère d'Ildefons IV), marchand de tissus au royaume d'Azeroth et alcoolique notoire, mit fin à l'Apothéose familiale en assassinant en plein banquet Ildefons IV.

Le fils aîné d'Ildefons IV, le mage Demetrio, qui apparaît comme assez déséquilibré à posteriori, ne se remit pas de l'assassinat de son père et perdit progressivement confiance envers les branches latérales de la famille. Peu à peu, ces cousins disparaissaient. Bien qu'il nous manque une preuve concrète, il y a fort à parier que Demetrio fit honteusement assassiner sa propre famille pour préserver uniquement ses descendants directs et ceux de ses frères et soeurs.

Il maria son fils aîné, Efrain, avec la fille d'une de ses soeurs, la jeune Alala. Bien que ce ne fut pas le premier mariage consanguin au sein de la famille, il fut le premier à inaugurer ce qui devait devenir une sinistre tradition.
Aux alentours de -350, quelques barons étaient issus d'un mariage consanguin entre cousins, mais le dernier en date, Arbas, refusa d'écouter les recommandations paternelles et épousa une roturière de la vallée. Malgré le répit apparent, le mal était fait. La consanguinité avait affaiblit le sang pourtant robuste des Llorente.

Le fils d'Arbas reprit de plus belle la tradition et se maria avec sa cousine. Son fils, Arbas II, se maria avec sa propre soeur et inscrit cette "Loi du sang" dans une stèle de marbre blanc.
La plupart des enfants issus de ces unions étaient faibles et dotés de tares handicapantes. Beaucoup étaient débiles ou fous. Les partenaires de la famille perdirent confiance ou profitèrent de leurs faiblesses, si bien qu'en -250, la puissance des Llorente était circonscrite à la vallée de Tarban.

Précision importante : les lignes qui vont suivre seront sans doute lues avec perplexité par certains. J'appuie ce paragraphe sur des témoignages d'habitants de la vallée de Tarban contemporains des évènements suivants.

En -95, le baron Adàn errait comme un spectre enragé dans les couloirs encore dorés mais décrépits de la demeure familiale. Adàn vouait un culte à Demetrio et se considérait comme la réincarnation de Tarban, l'ancêtre guerrier. Il vivait de ses rentes entourés d'un véritable harem composé de sœurs et de cousines. Beaucoup étaient stériles et lui-même était bien peu fertile, si bien qu'il n'avait alors qu'un unique enfant, un garçon de 5 ans. En -95 Adàn, rendu fou sans doute par les vapeurs du mercure qu'il utilisait dans son culte et par une inclinaison naturelle, il prit son sabre et massacra le personnel du château et quelques paysans, encore assez fidèles ou courageux pour ne pas avoir désertés la vallée décadente. Il tua ensuite ses propres épouses. Son jeune frère, Hernan, stoppa son bras avant qu'il ne s'en prenne à sa propre soeur et à son unique fils. Ruiné et amer, Hernan éduqua aussi bien qu'il put le jeune Balendin.

En -85, à l'âge de 15 ans, Balendin quitta Tarban après la mort de son oncle et devient chevalier errant à travers les sept royaumes.
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