A la tienne. [Récit à faire vivre]

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Message  Fanélia/Nean Lun 05 Jan 2009, 12:52

Si j'écris la dessus c'est pas pour faire joli, misérable bout de parchemin. Tu crois quoi? C'est pour me souvenir, me rappeler de ce qu'il vient de se passer.
On ne rigole pas monsieur le papier, non non ce n'est pas drôle ! Mais arrête de rire en plissant tes petits coins malicieusement...
Tiens, prends ça ! [gros pâté d'encre] ...Ah tu fais moins le malin, hein?
Je te vois encore, il ne faut pas croire, et je te sculpterai bien toute la nuit, mais j'ai peur que mon visage ne frôle ton petit corps tout frêle et tout plat. Tu ne voudrais pas ça quand même...
Je t'aplatirai comme une crêpe, et on passera de la confiture sur ma joue encore rouge j'en suis sûre. Ben tu sais un des squatteurs peut arriver à tout moment..et pof, confiote!

Pourquoi je te martèle de coups de plume déjà ?


[Grand espace vide]

Ah oui me souvenir de cette nuit...Tu crois qu'il se moque de moi, toi? Je ne sais pas j'ai mal à la tête et elle me manque encore. Et le rouge tu crois qu'il s'en soucie ?
Tu sers à rien. Tu ne vaux rien, parce que comme elle je fais ce que je veux de toi, puis après je vais peut être te jeter dans un puits. Oui oui, une fois je me suis retrouvée dans un puits...A chercher une clé.
Pour finalement faire mourir quelqu'un, la bonne blague parsemée de Sol et de Fa. Mais toi tu t'en fiches parce que toi tu te marres dans ton coin, mais tu n'en as rien à faire au final. Tu regardes et subis. C'est bien.




[Grand espace vide bis]

T'es vraiment pénible, tu pourrais au moins me dire quoi faire...Sinon je continue à te gribouiller. [long trait, pas très droit]D'accord...d'accord, je prends ce silence alphabétique pour un oui.
Même Shinta il saurait quoi faire à ma place...c'est stupide. Pourquoi j'ai vu Cheena ? Ah je crois que je mélange tout, non? Mais je suis sûre l'avoir vu...Lui aussi je lui ai pris la main?
La galère...je lui ressemble en faisant ça. Mais c'est parce qu'elle me manque ! Tu vas comprendre oui ?!!Allez quoi fais un effort...Regarde moi dans les yeux que tu n'as pas, arbre décomposé, joli morceau de papier.

Tiens je crois que ton dos est tatoué, comme le mien...C'est rigolo, je vois presque à travers. T'as pas froid comme ça. Toi aussi tu as un châle sur les épaules. Mais le mien est mieux, c'est un cadeau de mon petit sénéchal, et ouais, sois pas jaloux va.
Retourne toiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, que je vois ce que tu me caches.


A ce moment Fanélia retourne la feuille brièvement, plisse les yeux pour mieux lire. Puis fait les gros yeux et retourne la feuille une nouvelle fois, et reprend son monologue.


Oh merde...tu sais quoi? Je crois que c'est la réponse du capitaine Swarden de l'autre côté. Tu as un bon gros NON gravé dans le dos, brave feuille. Bah oui tu ne savais pas ? Il ne veut pas me voir. Normal c'est un Jack.
Ca doit encore être un pipi rarate ! Mais celui là c'est le cap' corsaire de la tête. Il gère un équipage de fous...Remarque moi c'est pas mieux. Enfin si un peu mais chut faut pas le dire!





[Grand espace vide bis bis]

Tiens tu ne dis toujours rien? Tu veux que j'aille te rendre à ton propriétaire? Tu t'ennuies avec moi, comme Kohrin? Tu dois forcement être un homme, ou un dragon... j'hésite.
Mais je crois que tu m'a trop nargué, tu vas voir, ça va être pire que le puits. Laisse moi jouer à pierre feuille ciseaux...AH AH!


A ce moment Fanélia déchire la feuille lentement et essaye d'en faire un origami en forme de dragon, cela ressemble plus à une boule en papier sur le coup....
Elle défait sa nuisette noire et son châle et prend les premiers bouts d'armure qu'elle trouve dans sa chambre. Elle les enfile avec beaucoup de mal...finissant une bouteille d'alcool qu'elle venait à peine d'entamer.
Elle ressemblait plus à un épouvantail roux qu'à une paladine. Elle prit le bout de papier chiffonné avec elle et sortit du quartier général de l'Arche du dragon noir.

Elle avançait pas très droit, les cheveux dans tous les sens, et toujours sa bouteille en main. Elle alla après plus d'une heure de zig zag en ville, voir le maître griffon de Hurlevent.

-" Yo mon pote! Un aller simple pour Dalaran."
-"Heu...prenez le bateau ma petite dame, plutôt."
-" Mais... j'ai le mal de mer..."
-"Au suivant !"


Dépitée elle taina ses bottes jusqu'au port, pinot aux lèvres. Elle se plaça devant un quai, et riait toute seule en regardant un coup sa bouteille et un coup son papier chiffoné.

"-Ah tu fais moins le malin, je peux même t'emprisonner dans le verre et te jeter à l'eau...Mais je suis trop gentille. Je suis paladiiiiiiiiiineeeee de la lumièèèèèèreeeeeeee!" Elle leva sa bouteille comme si elle trinquait avec un ami virtuel.

Le bateau pour la Toundra arriva à bon port et embarqua les passagers.

-" En scelle de mer!
Moustachus moussaillons,
Ripaillons sur les bouchons
Du vers mariiiiiinnnnn,
Du du sel cristallliiiinnn,
Et si tu entends ma mère,
C'est que t'es dans la galère!"


Arrivée à la Toundra elle agressa presque les maîtres griffon pour avoir une petite place sur une des bêtes. Après au moins deux heures de voyage à chanter dans les cieux, traversant le Norfendre à contre courant, la monture déposa sa passagère à la cité flottante.

-"Swardeeeeeeeeeeen me voilàààààààà! Asylummmmm pom pom pom."

Elle tourna dans les rues, avant de trouver sans se prendre une monture de plein fouet. Les gens conduisent leur monture comme des déraisonnés, percutant parfois les murs. La légende urbaine dit que le Dieu Lag en serait la cause...Mais vous savez les légendes...

Arrivée devant la porte de l'établissement, elle ramena à sa bouche la bouteille d'alcool, et bu la dernière goutte.
-"Ho ouvreeeeeeeeee moi Swardy ! Allez fais pas ton timide !"

Elle jeta la bouteille contre la porte, celle ci s'éclata en mille morceaux, et la porte s'ouvrit dans un petit grincement presque sournois. Mais personne.

Fanélia pencha la tête sur le côté, en haussant un sourcil.

-"Je crois plus aux fantômes...On me la fait pas à moi, wo."
Mais aucun son ne se fit entendre, tout était bien trop calme et désertique. L'humaine décida d'avancer en poussant la grincelante.
-"Je n'ai jamais eu de bol avec les portes..."

Elle était maintenant à l'intérieur de l'enceinte, mais aucun signe de vie dans les couloirs. Des cellules à perte de vue, mais toutes vides.

"- Ho héééééééé, fait noir ici !"

Elle réclamait réponse, mais bientôt la chair de poule l'envahit. Le contre coup de la vinasse sans doute, ou peut-être bien l'austérité du lieu.
Elle alla aussi loin qu'elle pu, percutant parfois une grille, trébuchant, tenant à peine sur ses jambes bien lourdes.

Soudain un petit bruit, loin au fond d'une prison qui semblait oubliée. Une étrange silhouette à peine perceptible dans le noir ambiant. Fanélia s'approcha à pas feutrés et la lumière semblait l'aveugler.
Un homme tenait une torche en main et discutait avec une femme un peu plus loin dans le couloir.

"- Oh heyyy Swardyyy c'est toi?!"
-"Hum ? C'est quoi ça encore ?" Répondit l'humain, sur un ton blasé.
-"Tiens prends ça !" Fanélia lui jeta le bout de parchemin froissé en pleine tête...enfin elle voulait lui jeter à la figure, mais il prit une trajectoire bien plus haute et arriva loin derrière.
-"Oups raté." Fanélia éclata de rire. Vu ses vêtements disparates de couleurs, elle aurait pu jouer le clown de la foire de Sombrelune.
-"Heu...Ouais? On ne prend plus d'hôte, ma petite dame. Repassez plus tard." L'homme soupira, et détourna les talons.
-"Hey attends, t'as ma copine enfermée dans ton trou!" Dit elle transpirante d'alcool.
-"oui oui..en attendant j'ai autre chose à faire."
-"Tu me reconnais pas ?! Je suis mademoiselle Cathules. Ouais bon j'ai pas de titre de noblesse mais demoiselle c'est classe quand même. T'auras qu'à demander à la garde de hurlevent, ils sont d'accord sur ce principe!"
-"Ah c'est vous. C'est bien. J'ai à faire."
-"Nan mais attends, elle est où Nean ?! Tu l'as pas mangée j'espère ?! Canibal lecteur!!!"
-"Peut-être est elle encore ici, mais il faudra la retrouver, ce n'est plus mon affaire...enfin presque."
-"Un jeu de piste? Avec des goules et des fantômes ?
-"Traumatisée par le fléau? Bon à savoir."
-"Moi pas traumatisée. Moi juste visiteur." Elle lève la paume de la main à hauteur de sa tête, comme pour juger de sa bonne foi.
-"Moi très contrarié, si vous pas trouver, vous partir."
-"Ah ok je vois le genre, t'es bien un Jack !"


Fanélia passa fièrement tête haute à côté de lui, avançant en ballotant ses épaules exagérément. Elle s'engouffra dans les restant du long couloir. Elle s'arrêta à une cellule, une des seules qui n'était pas vide.
Une elfe en boule dans un coin, une camisole enroulait ses bras et ses pieds.

-"Hey bah, t'as pas l'air en forme..." Fanélia tapota les barreaux avec son doigt ganté d'acier.
L'elfe releva la tête, on la discernait à peine dans la pénombre. Un rat traversa la salle, qui empestait. L'humaine passa sa main devant sa bouche, l'alcool et l'odeur nauséabonde ne faisaient jamais bon ménage.

"Pouah ca pue ici...Hey c'est toi ? Agham ? Sors de la...tu sais que tu me manques ma vieille." Elle gonfla les joues presque au bord du vomissement.


-"Bon comment te sortir de là...tu te mets toujours dans des situations pitoresques...Mais il est pas l'heure d'imiter ton père Neaniel."

L'elfe émit un léger grognement, ne disant toujours rien, puis cracha par terre.
-"Bouge pas. Je vais voir Jack. Enfin j'suis bête tu peux pas trop bouger..." Fanélia ricana encore bien ivre.
-"Woooo Swardeennnnn reviennnns je l'ai trouvée ! Facile ! Si tu veux jouer aux énigmes je te présenterai le pianiste, c'est un pote!"
Swarden arriva agacé, et énervé. SOn visage était fermé et plutôt sombre, et fatigué. Il s'arrêta devant la paladine et regarda la cellule.

-" Ah c'est elle. Elle ne veut pas sortir, elle aime bien cet endroit."
"- Hu ? Ca pue sa cellule pourtant..." Fanélia mit ses mains sur hanches et adopta un air de reproche.
"- Vous lui voulez quoi?" Plissa les yeux, dépité de voir un arlequin roux crier partout, faisant résonner les couloirs de l'asile.
-"Elle ne devrait pas être là...Elle est à MOI! Elle me manque...vous voyez. Si elle ici c'est surement une erreur...Vraiment."
-" Oui oui, j'entends ça tous les jours." Dit Swarden, impassible.
-"Allez steuplé!" Dit elle suppliante, pitoyablement, s'écartant habilement de la pièce qui empestait.


Soudain, l'elfe emprisonnée se fit rouler au sol et vint percuter les barreaux de la cellule. Son visage s'éclaira, sale comme jamais, presque méconnaissable. Elle lâcha une phrase.

-"Toi aussi tu te vides, toi aussi si tu ne veux pas rester seul, accepte sa raison, ma clé sera la tienne, Swarden."

L'homme haussa un sourcil presque imperceptiblement. Fanélia n'avait absolument rien compris, et tenait à peine sur ses jambes, le dos courbé.

-"Cathules, discutons un peu voulez vous ?" Dit l'homme le visage dépourvu de sentiment.


Fanélia rentra à neuf du matin au Quartier général de l'Arche, accompagnée. Ivre morte elle s'étala derrière la porte de tout son long, suitant l'alcool, elle n'allait sans doute pas se rappeler de tout ce qu'il s'était passé à son réveil...
La langue blanche, les yeux cernés, sa nuit avait été plutôt mouvementée.
Fanélia/Nean
Fanélia/Nean

Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef

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Message  The Sbire / Scarvey Lun 05 Jan 2009, 20:39

Les femmes sont les véritables plaies de notre existence. Parfois je me demande où elles trouvent toute l’énergie qu’elles déploient dans l’unique but de nous épuiser et nous pourrir la vie. Moi, j’étais bien, là où j’étais. Enfin je m’étais accommodé à la mise en quarantaine de l’Asylum. Je passais mes journées à fumer des cigares et boire de l’absinthe, avachi dans mon magnifique fauteuil à écouter les douces mélodies sortir de mon gramophone. Plus de hurlements. Plus de travail ingrat. Et plus d’obligation de sortir pour boire à grande cuvée l’idiotie des foules extérieures. Je me reposais. Jusqu’à ce que...

« Mr. Swarden, fit Olga ma fidèle servante, il y a une folle complètement brassée dehors ! Elle a jeté sa bibine sur la porte. Et elle a une coupe de cheveux atroce !
- C’est quoi son délire !? Grommelais-je. Ne lui ouvrez pas, c’est surement une clocharde.
- C’est que… elle vous demande personnellement, Mr. Le directeur.
- Eteignez les lumières, pas un bruit ! Je refuse de recevoir à cette heure-ci. On va faire comme si qu’on n’était pas là. Profitez de son état pour glisser subtilement un panneau « En vacances » sur la porte ! Hein ? Merci, vous êtes gentille Olga.
- Elle risque de comprendre, Mr. Swarden…
- Rah au diable cette pochtronne, je me fiche de ce qu’elle pense ! Elle va pas me gâcher ma nouvelle année ! Plus un bruit ! »

Nous cessâmes presque de respirer à tel point que mon frère Morris devint bleu, un gros crâne bleu fantomatique en train d’étouffer. Je lui fis doucement remarquer que sa réaction était absurde vu son état post-mortem, ce à quoi il m’a sèchement répondu que c’était psychologique et qu’il n’y pouvait rien. Nos efforts furent vains.

« Ho héééééééé, fait noir ici ! criait l’ivrogne dans le hall d’entrée.
- Hein ? Comment est-elle rentrée ? Chuchotais-je, énervé.
- Ben, la porte était ouverte Mr. Le Directeur ! Répondit Olga.
- Comment ça la porte est restée ouverte ?
- Ben, vous n’avez pas dit qu’il fallait fermer à clé Mr. Le Directeur !
- Rah, et c’est quoi cette torche ?
- Ben c’est pour mieux voir, Mr. Le Directeur !
- Donnez-moi ça ! Elle va nous repérer ! »

Trop tard. La mégère alcoolisée fonça sur moi et m’agressa avec une boule de papier froissée qui me frôla le haut de mon turban avant de retomber deux pas derrière moi.

« Je crois qu’elle visait votre tête, Mr. Le Directeur !
- Héhé ! On dirait un dragon ! Observa Morris en regardant la boule informe.
- Bon, on s’est bien poilé, dis-je, agacé. Mais maintenant va falloir songer à sortir parce qu’on ne prend plus de pensionnaires, ma p’tite dame ! »

Je la saisis par le bras et m’apprêtai à la raccompagner dehors lorsqu’elle me cracha son haleine avinée à la figure :
« Hey ! Attends ! T’as ma copine enfermée dans ce trou ! »

C’était donc elle. Elle qui, quelques jours auparavant, me harcelait par courrier pour obtenir un rendez-vous et menaçait de s’imposer à moi et m’obliger ainsi à la recevoir. Elle trainait avec elle son comportement médiocre, noyé dans l’alcool, incapable de tenir debout sans couiner, une femme des plus pathétiques qu’il m’ait été donné de voir ici. J’ai eu beau lui expliquer que c’était peine perdue de descendre chercher son amie, qu’elle était probablement morte ou pire encore. Et Olga de souligner mes avertissements:

« Vous savez, Mme Capsule, mieux vaut pour tout le monde que vous partiez : les murs s’effondrent, l’illusion domine, et d’étranges créatures naissent de votre esprit. Le seul moyen d’échapper à l’horreur, c’est de condamner l’endroit et de ne permettre à personne de donner corps à ses cauchemars. Je dis ça pour vous. Le Kirin Tor n’appréciera pas votre intrusion…
- Wouah ! Un jeu de piste ? Avec des goules et des fantômes ? »

Cette ignare de comprenait rien, mais au fond j’étais persuadé qu’aucun mal n’aurait pu émaner d’elle dans l’état où elle était. Nous l’avons laissé s’enfoncer dans les sous-sols de l’Asylum. J’ai tout de même eu une sensation étrange, me rappelant la nuit où Lesther Clyde s’était évadé avec deux complices, un pirate et une jeune femme. L’image se dissipa aussitôt que je rejoignais mon bureau : l’archimage Khartapus m’y attendait, le visage fermé et l’allure dressée comme une statue de glace.

« Alors Swarden, on laisse entrer n’importe qui ? dit-il en jouant avec mon planisphère
- J’aurais dû me douter que tu étais dans le coin, Khartapus ! Ca sentait le marsouin.
- Ntt ntt ntt. Je ne suis pas là pour te faire des reproches. Si elle est ici, c’est parce que le Kirin Tor le veut bien. Cela dit, tu vas pouvoir te rendre utile.
- Elle est insensible au virus ?
- Accessoirement, quand elle a bien bu, oui ! Mais ce n’est pas qu’elle qui nous intéresse… »

Je n’ai pas compris grand-chose aux explications de l’archimage mais ce qu’il m’a demandé était inadmissible et complètement hors de mes possibilités. Pourtant je n’avais pas le choix. A peine sorti de l’entretien, la voix perçante de la dépravée abîma mes oreilles :
« Woooo Swardeennnnn reviennnns je l'ai trouvée ! Facile ! Si tu veux jouer aux énigmes je te présenterai le pianiste, c'est un pote! »

Je vais devoir me coltiner ça pendant des jours, voire des semaines. Je tentais de suivre l’écho de la voix, me rapprochant alors de la jeune femme, en essayant de ne penser à rien d’autre qu’un immense appfelstrudel. Après tout, ce ne serait pas si grave qu’un gâteau géant apparaisse dans l’Asylum, même avec des pattes et des dents. Elle me présenta à la détenue qu’elle cherchait … Cellule 333, Quartier Haute Sécurité. Il n’existait plus aucune logique dans cet endroit. Les salles se tordaient. Les couloirs bougeaient. Impossible de s’y repérer. Pourtant nous étions là, devant la cellule 333. La même qui avait accueilli Lesther Clyde. Le plafond commençait à « fondre » et les tuiles à se détacher pour disparaitre dans le néant. L’endroit se façonnait lui-même, suivant son propre rythme, ses propres caprices.

Tandis que l’alcoolique notoire me suppliait de libérer son amie, cette dernière me fit une étrange proposition :
« Toi aussi tu te vides, toi aussi si tu ne veux pas rester seul, accepte sa raison, ma clé sera la tienne, Swarden »

Je les ai laissées repartir ensembles. Mais j’ai posé mes conditions afin de garantir l’objectif qui m’a été confié. Désormais, je m’occuperai personnellement du cas psychiatrique de Neaniel Snowhisper afin d’élucider certaines choses...

"Et bien, Mr. Le Directeur ? On fait tous nos valises !?
- Oui, Olga. Le Kirin Tor n'a plus besoin de nous, ici.
- Hurlevent, je voulais y aller quand j'étais vivante !"
The Sbire / Scarvey
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