Ceci n'est qu'un Mauvais Présage [Récit à faire vivre]

Non loin de Lunargent, la nuit prend du plaisir à se montrer. Dans une sombre maison, quelque part en forêt, des troupes s'affairent silencieusement.

Un elfe de Sang et un elfe de la nuit semblent parler en Darnassien, à l'abri des regards et oreilles indiscrets.

-Ne soyez pas si anxieux. Cela ne vous va pas cette mine.
-Nous avons failli échouer. Dit alors l'elfe de la nuit.
-Là est toute la différence entre faillir et réussir. Vous ne croyez pas?

-Peut-être... L'elfe de la nuit haussa les épaules, laissant entrevoir ses multiples cicatrices au visage.

-Allons bon. Prévenez M. et dites lui de reprendre ses activités et que nous avons besoin de Messire Dalaran. L'elfe de sang a ses yeux verts émeraudes qui scintillent dans la pénombre, malicieusement. Puis il éclate de rire.
-Bien, il sera fait suivant vos ordres.
- Je préfère ça.
- Sinon...Les apothicaires se dépêchent du mieux qu'ils peuvent, mais rien de concret encore.

-Pfiiou je n'aime pas travailler avec les réprouvés...ils sont longs à la détente. Mais soit, je vous donne quelques jours pas plus concernant cette histoire. Tant que nous "la" tenons, nous devons nous atteler à la tâche le plus rapidement possible. L'elfe de sang sourit, puis émet un petit rire cynique avant de disparaitre dans un portail.

-Ceci ne peut être qu'un Mauvais Présage...L'elfe de la nuit se passe une main lasse sur le visage défiguré et se retire dans les ombres.

( Pas mal, le texte, bien que je ne soit pas très concerné par tout cela ! Sinon, c'est toi qui a fait le dessin ? parce qu'il est super, je trouve ! )

(Maintenant on sait qui c'est, Mauvais Présage. )

[HRP] Quoi ?! Comment ça les réprouvés sont lent a la détente ?! essaye de créer une peste contre le Fléau et après tu pourras parler !*est déjà loin*[HRP/]

Quelques jours auparavant, dans une maison isolée à Dalaran.

Il faisait sombre dans cette pièce ronde, remplie d'étagères diverses sur lesquelles étaient entreposés fioles, livres plutôt miteux, bocaux et quelques outils. La salle n'était pas si grande, mais en son centre, au sol y était dessiné un pentacle lumineux particulier. Juste au dessus de grandes chaînes aux maillons assez solides qui prenaient leur appuis au plafond très élevé, semblaient avoir été installés spécialement.
Les chaînes étaient tirées, jusqu'à hauteur du sol, une elfe vêtue d'une simple robe qui n'était bientôt plus que haillon, y était accrochée. Elle semblait dans les vapes, cele faisait des semaines qu'elle était là, elle était maigre, ses bras étaient attachés aux chaînes, et son corps ne résistait bientôt plus aux crampes et à la douleur. De multiples marques de fouet assez récentes marquaient toute sa peau, entre les lambeaux de sa robe.
Très lasse, elle attendait son heure, sans rien dire, son silence était pesant pour son seul interlocuteur.

C'était un elfe de sang, un noble, en tout cas il en avait les allures. Propre sur lui, le langage d'une fluidité certaine, et richissime. Il portait toujours cette robe rouge bordée d'ourlets d'or.
Il venait tous les jours dans cette salle, prenant soin de toujours mettre des gants rembourrés, il apportait son fouet de lanières de cuir et espérait bien faire capituler sa prisonnière de son silence dérangeant. Il parlait même le darnassien avec une étrange facilité, mais toujours avec ce petit accent sindorei.


-"Alors ma petite. On ne veut toujours pas me parler ?" Rétorqua-t-il à peine entré dans la salle, où deux gardes refermèrent derrière lui.
L'elfe ne répondit rien, ouvrant à peine les yeux, elle savait...Elle savait qu'il était l'heure.
-"Mais aujourd'hui tu vas délier ta langue. Je te ramène une petite surprise qui devrait te plaire." Il sourit mesquinement, sortant une toute petite fiole d'une sacoche dorée.
Il l'agita et vint se poster près de l'elfe enchaînée, puis repris quelques mots.
-"Voici ce qu'il devrait te faire sortir et m'obéir" La fiole, une fois agitée était d'un bleu azur luminescent. Elle éclairait la salle de toute part, comme un concentré de magie, une nébuleuse de petites billes bleues se promenaient à l'intérieur du liquide.
L'elfe de sang, du nom de Soleinath, ouvrit la fiole, retirant le petit bouchon de liège, juste sous le nez de l'elfe liée. Elle secoua la tête refusant que l'on approche quelque chose près d'elle. Mais le liquide bleuté laissa les quelques billes s'envoler hors de la fiole. Les boules flottaient dans l'air. La prisonnière les regarda, et son coeur ne fit qu'un bond, il palpitait comme jamais. Elle laissa sa tête retomber, toujours les bras élevés par ces chaînes de fer.

Soleinath épia les billes, puis le pentacle au sol. Tout cela ressemblait à un étrange rituel. Il se mit à rire si fort, que même les gardes postés devant la porte l'entendirent.
Elle referma ses yeux fatigués, et ne souhaitait pas voir ce qui l'attendait. Elle avait maintenant peur, encore une fois, elle savait que tout cela finirait par la douleur et le mensonge. Mais...Les billes bleues se mirent à tourner autour du pentacle, puis autour d'elle. La détenue grimaça, son visage la brulait, ses joues particulièrement, là où elle avait deux grandes marques en forme de griffe, depuis relativement peu de temps. Cela la démangeait, mais elle ne pouvait se gratter, c'était un supplice pire que les coups de fouet. Elle bougea ses bras frénétiquement, ses dernières ressources sans doute.
Ses marques la démangeait et elle ne pouvait rien contre ces chaînes d'acier, elle luttait encore pourtant, tout ce qu'elle pouvait, puis...son regard changea, bientôt tout son corps se transforma.

Soleinath haussa un sourcil, le corps de la détenue avait pris des proportions gigantesques, ne s'arrêtant de grandir, elle détruisait les étagères bousculait tout plus les secondes passaient. Il y avait de la fumée partout, et le bruit était assourdissant. Soleinath ne pensait pas que cette fiole ferait cet effet là maintenant, il n'avait pas prévu cela et se trouvait maintenant bien embêté. Il appela sa garde et demanda d'ouvrir la porte le plus vite possible. Les gardes qui se demandaient ce qu'était encore que ce boucan, ouvrirent avec hâte. Bientôt les murs ne résisteraient pas, tout était en train d'exploser.

Un dragon noir d'une taille importante était à l'intérieur et prenait de l'ampleur à tout instant.

Des murmures, des pensés...L'elfe aux cheveux blancs, n'était plus, mais pourtant, elle semblait se confondre avec cette bête. Elle pensait :

"-Nan, ne sors pas. Pas maintenant, tu n'as pas le droit Agham. Je n'ai pas fait tout cela pour rien! Reste ici ! Reste là !"
"-Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, Snowhisper, et encore moins de cette vermine à robe rouge. Ah il veut jouer, alors jouons."
"-Arrête si tu fais ça c'est la mort, pour toi et moi ! T'as compris sale démone ?! Et je n'ai pas l'intention de mourir maintenant, ici dans la même maison que mon père. Quel échec...sinon. Autant pour toi que pour moi, Agham."
-"C'est drôle, tu oses me parler que lorsque cela t'arrange. Mais là il est trop tard, Neaniel. Je cours chercher ta soeur."
-"Stoooooop, redonne moi mon corps! Dépêche toi! Mais bon sang t'es vraiment stupide ?!

Soleinath courut reprendre son bâton qui était à l'étage supérieur, puis il fit appeler deux de ses disciples. Ils se pressèrent et entrèrent dans la pièce presque toute détruite. Un dragon noir de taille assez importante était là et essayait de défoncer les murs. Ses ailes se délièrent soudainement.
Soleinath donna un ordre strict à ce même moment.

-"Vite, sur le pentacle. Il faut faire disparaitre les billes!". Soleinath et ses sbires s'exécutèrent. La bête laissa entrevoir sa pupille fine comme un simple trait, et montra ses crocs de sa gueule tous sortis.

Mais une fois les billes toutes éclatées, le dragon reprit la taille d'un dragonnet, puis...d'une elfe. Les débris de la salle jonchaient sur le sol, au milieu de Neaniel, haletante.
Soleinath qui semblait exténué d'avoir eu recours à ses sorts, ordonna que l'on attache l'elfe le plus vite possible.

Les gardes prirent les bras et les pieds de Neaniel et les attachèrent avec des chaînes. Elle se débattait comme elle pouvait, mais ils étaient quatre ou cinq...impossible.

Soleinath reprit son souffle et épousseta sa robe.

-"Faites préparer une monture, sur le champ." Soleinath désigna trois gardes du doigt :"Toi, toi, et toi, vous m'accompagnerez." Les gardes acquiescèrent.

Ils lui mirent une capuche sur la tête de la prisonnière puis les gardes s'occupèrent de la mettre sur une des montures scellées.

-"Vous m'attendrez devant l'asylum. Si j'apprends qu'elle s'est échappée, je vous réserve le même sort, j'espère avoir été clair." L'elfe de sang avait l'air plus sérieux qu'à son habitude, son ton était froid et autoritaire.

Les gardes s'en allèrent gardant la prisonnière avec eux. Soleinath partit de son côté. Ils se rejoignirent quelques heures plus tard. Soleinath avaient de multiples papiers en main, mais il souriait.
"-Faites la entrer, et qu'ils s'occupent d'elle à l'intérieur, et remettez ces papiers aux autorités à l'intérieur. Si on vous pose des questions, dites que tout est marqué sur les parchemins."
Soleinath s'en alla, laissant les gardes faire le sale boulot.

Il retrouva quelque temps plus tard son bras droit, un certain Malkier.
-"Que se passe -t il ici?" Dit alors Malkier étonné de voir une des pièces de la maison complètement détruite.
Soleinath répondit sur un ton plus calme qu'il y a quelques heures :"-Et bien, je crois Malkier, que nous avons peut être trouvé un moyen. Mais c'est trop risqué ici. Et surtout elle ne semblait pas trop obéir. Il vaut mieux l'empêcher de sortir pour le moment. Et rien de telle qu'une prison protégée de magie."
-"L'asylum ?" Rétorqua Malkier en haussant un sourcil.
-"Oui, et nous la récupèrerons, quand nous aurons amélioré notre petit antidote." L'elfe de sang esquissa un petit sourire.
-"Petit antidote...Nous avons mis des mois avant de le faire et tout est parti en fumée, pour s'apercevoir que ce n'était pas tout à fait ça?...Soleinath, nous perdons du temps." Dit Malkier, agacé.
-"Je fais confiance aux réprouvés, Malkier, ne vous en faites pas. Et puis assurez-vous que les autres, soient écartés de tout cela. Enfin il semblerait qu'ils aient abandonné les recherches, ce n'est pas pour nous déplaire."
-"Vous pensez qu'à l'asylum, cela nous fera gagner du temps?"
-"Je préfère la savoir exclue de toute magie, que de vivre avec la crainte qu'elle ne se réveille et ne fasse ce qu'elle a fait il y a quelques heures. Tant que je n'ai pas sa soumission, je ne peux la garder. Je vous rappelle que ma fille est ici avec nous, c'est trop risqué."
-"Soit." Malkier n'ajouta rien et fit demi tour d'un pas assuré.

Quelques jours plus tard

-"Maitre?" dit alors un humain encapuchonné aux cheveux blancs, portant le tabard de la garde de Hurlevent.
Malkïer Snowhisper, un elfe avec une armure plutôt imposante et deux yeux bleus translucides se retourna et demanda:
-"Ah malkiër d'Arcadie. Comment allez vous ?"

Les deux Malkier se regardèrent et esquissèrent un petit sourire, presque en même temps.

l'humain reprit la conversation après un silence:
-"Il semblerait que l'on ait retrouvé Terale. Elle est à l'ordre de la rédemption de Lordaeron, avec hummm ce petit chenapan d'Idrid."

-"Oh, bon travail, Arcadie. Je vais leur rendre une petite visite. Et comment cela avance avec Arhen?"

-"Ma foi bien, nous avons presque fini."

-"J'aime quand vous m'apportez de bonnes nouvelles. Entre Malkier on se comprend". l'elfe se mit à rire frénétiquement.

-"Certes...Le livre sera bientôt prêt, mais il nous faut encore un peu de temps, ce n'est pas si facile."

-"Ne vous en faites pas. "Elle" est en sécurité pour le moment, au même endroit que vos petits "princes". Dit alors l'elfe.

-"Oh...On fera d'une pierre deux coups alors." Dit le garde, un grand sourire aux lèvres.

-"Je me presse d'aller à Hautebrande. Vous allez voir à Hurlevent, et ramenez moi Suriel. Mais attendez que Fanélia sorte, si elle est là faites la sortir, enfin je vous fais confiance, pour les mensonges."

-"Bien c'est comme si c'était fait. De toute façon Cathules ne me reconnaitra pas."

Les deux protagonistes échangèrent un petit regard complice puis s'en allèrent chacun de leur côté.

Malkier, l'elfe, qui avait tous les traits d'un chevalier de la mort arriva en Hautebrande.
Il demanda séance auprès d'Idrid, le sénéchal. Il lui expliqua après quelques mots que Terale était une traitresse et travaillait pour le Fléau.
Merika et Idrid demandèrent alors des preuves. Malkier dit alors que son état était sa preuve. Qu'il était devenu un cavalier servant Arthas, par la faute de Terale, que c'était sa seule preuve. Il ajouta que Terale fouinait dans les papiers des Rédempteurs pour dévoiler des informations importantes au Fléau, et que Tsadkiel était son complice.

Un autre rédempteur qui arriva en cours de route, affirma "C'est vrai en plus je l'ai vu parler avec un Chevalier de la mort il y a quelques heures."

Alors Idrid annonça que si c'était le cas Terale aurait le droit au bûcher comme tous les traitres, et qu'il se chargerait de son interrogatoire.

Malkier repartit, un petit sourire aux lèvres.


Pendant ce temps à Hurlevent, au parc.

Le garde frappa deux coups à la porte de l'ancienne auberge pris pour quartier général maintenant.
Une rousse exténuée ouvrit la porte et fronça les sourcils à la vue de l'homme portant le tabard de la garde.

-"Bonjour dame Cathules." Le garde s'inclina.
-"Heu bonjour, vous voulez?" Répondit Fanélia.
-"Le sénéchal Idrid m'envoie pour vous dire, qu'il aura besoin de vous en Hautebrande, une bataille va faire rage...C'est important."
-"Hein??" Fanélia haussa un sourcil.
Une voix derrière cria :
-" Allez viennnnnns rejouer Fanélia! T'as perdu, fais pas ta mauvais joueuse!"
Fanélia tourna la tête vers la voix qui venait de l'intérieur et dit :
-"Tu me casses les pieds Suriel, je t'ai dit que J'avais gagné, point barre! Tu me fatigues à la fin! Et regarde le bazar que tu as mis partout..qui va ranger après hein?!"
Le garde ajouta :
-"Ho je vois que vous avez l'air occupée."
-"Mouais...vous parlez d'une occupation..."
-"Si je peux vous aider, le temps que vous alliez voir le sénéchal, n'hésitez pas à le dire."
-"Vous feriez ça pour moi?" Dit Fanélia presque soulagée.
-"Oui, oui j'adore les enfants" Malkier sourit doucement avec sincérité.
-"Parfait! Je vous la confie, garde. Mais elle ne doit pas sortir d'ici c'est important hein."
-"Allez aider le Roi comme vous pouvez je me charge, de vous la rendre à votre retour."

Fanélia sourit et prit son armure en ajoutant à Suriel:
"-T'es sage avec le monsieur hein? Pas de jeux débiles...Sinon je le dis à ton père, et il t'enfermera dans une grotte pleine d'ogres." Fanélia fit les gros yeux à Suriel et lui tapota la tête gentiment.
-"En route."


Fanélia alla alors en Hautebrande. Pendant ce temps Malkier se chargea sans mal de capturer la petite elfe aux cheveux blancs, Suriel, en lui faisant respirer un chiffon de laine imprégné d'une substance qui endormirait un ours.



De leur coté à Hautebrande. Beaucoup de monde s'étaient réunis, attendant une éventuelle bataille. Fanélia alla saluer Idrid, et ses troupes, près de la mine plus à l'ouest de la région. Terale était là, aussi, combattant aux côté des rédempteurs.

La mine explosa, plusieurs fois...Terale fut légèrement blessée au bras, et décida de se retirer, afin d'aller se soigner plus loin...Puis elel décida de partir tout simplement, ne pouvant assurer le reste de la bataille.
Elle disparut dans la nature...elle voulait retourner voir "son arbre". La nuit continua son cours...
Fanélia rentra à Hurlevent, légèrement fatiguée, et Malkier l'attendait sans dessus dessous...
Fanélia entra dans le QG et regarda le garde en fronçant les sourcils.



-"Où est Suriel?"
-" Une elfe en armure noire est arrivée et m'a menacé...j'ai essayé de la convaincre de ne rien faire mais il était trop tard...Je suis désolé, je vais prévenir la garde."
-"Merde....Nean?!C'est pas possible ça! Vous êtes vraiment pas futé hein!!!!Purée dans quelle merde je suis encore...."

Fanélia était maintenant de très mauvaise humeur et ruminait à l'intérieur du QG ne trouvant pas le sommeil.

"Encore un!", telle fut l'exclamation d'Idrid quand on lui annonca qu'un chevalier de la mort voulait le voir.
Lui et Merika se regardèrent un instant, l'air blasé, puis retrouvèrent le fameux Chevalier elfe à l'intérieur de l'auberge, où il attendait.

Cet "elfe" leur annonca que Terale, une Rédemptrice était un traitre, un agent double au service du Fléau.
Idrid garda longtemps le silence, bras croisés, devant le récit du Chevalier.

Celui-ci n'eut guère de preuve à avancer, le Sénéchal, qui commencait à être légèrement agacé par cette invasion de Chevaliers de la mort signala à l'elfe qu'il allait vérifier ses allégations, coupant court à tout long récit inutile.
Terale étant sous ses ordres, c'est à son supérieur de s'occuper de son cas et si cette dernière était bel et bien au service du Roi Liche, Idrid disposait de "spécialistes" en matière d'interrogatoire. Il serait fort aisé de lire dans son âme une quelconque forme de corruption, sans pour autant la torturer.

"Si ce que vous avancez s'avèrait faux, je serai... fort déçu, Chevalier." telle furent les dernières paroles d'Idrid, lourdes de conséquences pour l'elfe, en cas de mensonges.

Idrid aurait voulu se mettre à la recherche de Terale, mais hélas, alors qu'il faisait une courte patrouille non loin d'Austrivage, un orc lui sauta dessus et l'attaqua, une tête verte vola et vint mourrir au milieu de l'herbe épart.

Suite à cela, le Sénéchal fut informé qu'une troupe de la Horde se dirigeait vers Hautebrande, cherchant à s'approprier certains points stratégiques, comme la mine ou les tours de guet en ruine...

(...)

La recherche de Terale serait pour plus tard, Idrid ne l'ayant pas apercu lors de la défense de la mine, qui finalement implosa, semant le trouble parmi les défenseurs.
La Horde chercha à prendre la tour au Nord d'Austrivage. Elle échoua.
A présent, il fallait s'occuper des blessés, et s'occuper du Rédempteur Talkrim Lalande, tombé au combat.