[Livre] : Le Pouvoir du Clergé

Le pouvoir du Clergé, par le Clergé et pour la Lumière.

D'après le Diacre Marcus Malween,
Simple serviteur de la Sacro-Sainte Église de la Lumière.

Un ouvrage qui vous est présenté par les éditions "Place Faol mon Amour".

Préface

La Lumière est synonyme d'ordre, de droiture, et de netteté. Or pour être ordonné, droit et net, il est nécessaire de s'organiser et régir la vie des adeptes de façon stricte et sévère, en suivant un code de conduite, une ligne de vie, et surtout une hiérarchie cléricale très précise.

Les Paladins ne peuvent pas se mêler aux prêtres, les diacres aux évêques, et l'Archevêque aux écuyers, sans quoi ce serait le chaos total, la fin de toute discipline, et l'effondrement de l'Église. La fin de la Lumière sur Azeroth et la disparition de tous ses représentants.

C'est pourquoi le clergé à institué la séparation nécessaire et évidente de certains ordres. On s'efforcera de distinguer ici les diverses branches officielles ou renégates de notre sainte mère l'Église, et d'expliquer le fonctionnement détaillé de tous ses systèmes internes complexes qui régissent la vie du clergé.

Cet ouvrage à pour but de vous donner, à vous, néophytes stupides errant sans but dans les rues de cette citée sans vertue, l'envie de vous intégrer à un système propre et net qui pourrait encadrer votre vie et vous redonner des espoirs d'avenir meilleurs. Jeunes Hurleventois d'aujourd'hui, secouez vous, levez vous, et marchez jusqu'à la cathédrale pour prononcer vos voeux, vous détenez dans ce livre toutes les clefs nécessaire à votre future réussite. Songez que vous êtes peut être le prochain Archevêque Alonsus Faol !

Indexe :


-Chapitre I : La hiérarchie du clergé, ou devant qui faut-il s'incliner en premier en pénétrant dans un lieux saint.

-Chapitre II : L'Ordre de la Main d'Argent, ses origines et son fonctionnement interne.

-Chapitre III : Les renégats de la Croisade Écarlate, et l'Aube d'Argent.

-Chapitre IV : Les traîtres de la Croisade d'Argent.

-Chapitre V : En bonus, tous les chants religieux que vous avez toujours voulu entonner chez vous sans réussir à les retenir parce que vous n'alliez pas suffisamment souvent aux offices avant d'avoir lu mes livres.

Chapitre I :
La hiérarchie du clergé, ou devant qui faut-il s'incliner en premier en pénétrant dans un lieux saint.

Avant de prétendre intégrer le clergé il faut en comprendre le fonctionnement interne. Ce fonctionnement vous est donc présenté en détail ci-après :

L'Archevêque : L'Archevêque est le chef suprême et incontestable de notre Sainte Église. Il est désigné par le Conseil de l'Église. C'est l'ultime et plus puissant guide spirituel de l'humanité. Il guide les peuples de l'Alliance sur l'Arche que représente la Foi en la Lumière dans l'océan de ténèbres qui menace d'engloutir le monde à tout instant. Son rôle consiste à nommer les évêques, à représenter l'Église et la Lumière partout où il se rends dans le monde, et à faire le lien entre l'Église et les États en communiquant directement avec les rois et princes temporels de ce monde. Il a le pouvoir de bénir une foule ou une armée entière, le pouvoir de couronner un prince pour en faire un roi, et le pouvoir de désigner un roi, un prince, une ville entière, voir un royaume entier comme hérétique.

Le premier fut Alonsus Faol, qui porta et étendit la foi en la Lumière à travers tous les royaumes humains en commençant par Lordaeron et fut un Père Fondateur de notre Sainte Église, et qui fut également fondateur de l'ordre des Paladins de la Main d'Argent.

Le second, et dernier en date fut Jarl Benedictus, qui n'était en fin de compte qu'un infiltré du crépuscule assoiffé de pouvoir au service des dieux très anciens. Cet impie ne retrouvera sans doute jamais la Lumière qu'il avait perdu de vue depuis longtemps. Nous lui devons néanmoins de nombreux plans, de nombreuses idées et de nombreuses aides qui permirent, à l'époque de la reconstruction de Hurlevent, de reconstruire plus rapidement la Cathédrale de Hurlevent pour en faire le magnifique édifice qu'elle est aujourd'hui.

Actuellement la place est vacante, mais nul doute que le Conseil de l'Église ne tardera plus à être éclairé par la Lumière sur l'identité du prochain Archevêque. N'importe quel prêtre ordonné et reconnu par l'Église peut être nommé Archevêque. Un Archevêque est nommé à vie. On s'adresse à l'Archevêque en l'appelant "Votre Sainteté".

Le Conseil de l'Église : Le conseil de l'Église est une instance extraordinaire qui se réunit régulièrement pour surveiller les faits et gestes de l'Archevêque, et pour décider ensemble les grandes lignes de la politique adoptée par l'Église. Là où l'Archevêque est le représentant officiel et direct de la sacro-Sainte Église de la Lumière, le conseil de l'Église, lui, tire les ficelles depuis l'intérieur de l'édifice.

Le Conseil de l'Église est composé de tous les Évêques nommés par l'Archevêque.

Les Évêques : Un Évêque est un prince de l'Église, membre du Conseil de l'Église. Les Évêques sont désignés par l'Archevêque. Un Évêque est normalement nommé à vie, il ne peut être révoqué à moins de se rendre coupable d'hérésie, et sauf exception très rare, il ne peut renoncer à cette fonction de par les serments sacrés qu'il prononce en y accédant.

On distingue deux types d'Évêques : les évêques "de terrain", qui sont en charge de la direction temporelle des intérêts de l'Église et de la Sainte Lumière dans un évêché (c'est à dire une terre consacrée dont le cœur est une cathédrale où réside un évêque), et les évêques du conseil uniquement, qui ne sont pas à la tête d'un évêché et d'une cathédrale, mais uniquement membres du Conseil de l'Église.

Actuellement on dénombre au moins 5 ou 6 évêques connus (DeLavey, Delarue, Farthing, Neheri, Leander, Hylan), plus une foule d'autres membres du conseil de l'Église moins connus. On s'adresse à un Évêque en l'appelant "Monseigneur l'Évêque" ou "(Votre) Éminence".

Les Grands Prêtres : Un Grand Prêtre est un sous-officier de l'Église chargé de coordonner les prêtres d'un même grand (immense) lieux saint où il est le "prêtre en chef" chargé d'officier et de présider aux cérémonies officielles tels que les mariages, les enterrements, les messes, etc... Un Grand Prêtre officie généralement dans une cathédrale, les édifices moins grand nécessitant une organisation moins stricte. Les Grands Prêtres sont désignés par les Évêques vivant dans les Cathédrales concernées.

On s'adresse à un Grand Prêtre en l'appelant soit "Grand Prêtre" (Grand Prêtresse) soit "Patriarche" (Matriarche).

Actuellement, La Grande Prêtresse Laurena officie dans la Cathédrale de Hurlevent.

Abbé : Un abbé est un sous-officier de l'Église chargé de diriger une abbaye ou un monastère (c'est à dire un bâtiment ou un regroupement de bâtiments un peu à l'écart de la civilisation de façon à permettre aux moines vivants en autarcie de se plonger souvent dans la méditation, et de dédier leur vie aux travaux saints de l'entretient de la terre, excellents pour le travail sur l'esprit par ailleurs. Corpore sano in mens sano.) et de veiller sur les moines qui s'y trouvent. Il est égal à un grand prêtre en terme de dignité et de pouvoir.

Les Abbés sont élus par et parmi les moines d'une abbaye/d'un monastère, avant d'être approuvés ou désapprouvés par l'Évêque responsable de l'évêché auquel sont rattachées les terres de l'abbaye/du monastère. Si le nouvel abbé est désapprouvé, il faudra procéder à une nouvelle élection.

On s'adresse à un Abbé en l'appelant "Père Abbé", ou à une Abbesse en l'appelant "Mère Supérieure".

Les Diacres : Les diacres sont les assistants d'un évêque, désignés par lui pour l'aider dans sa tâche d'administration d'une terre de l'Église.

On s'adresse à un Diacre en l'appelant "Monsieur (nom)" ou "Mon Père" ou "Père (nom)".

Les Prêtres Ordonnés : Les prêtres ordonnés sont les prêtres ayant reçu l'ordination, c'est à dire le droit de prêcher la sainte Lumière partout dans le monde au nom de l'Église.

On distingue deux types de prêtres : les prêtres directement affiliés à l'Église, qui reçoivent des postes fixes et des tâches précises, comme assister tel ou tel régiment de l'Alliance, officier dans telle ou telle paroisse, etc... et les prêtres ordonnés, officiellement reconnus comme prêtre, mais qui se détachent de l'autorité directe de l'Église pour partir à l'aventure, servir d'autres organismes au nom de la Lumière mais en faisant partit intégralement de ces organismes sans y être de simples représentants de l'Église, ou encore mener des études ou des recherches pas forcément approuvées l'Église ou que l'Église refuse de financer. Ces prêtres-là, s'ils sont reconnus comme de vrais agents de la Lumière, sont néanmoins mal considérés par l'Église et souvent malvenus au sein des édifices du culte officiel.

Un prêtre n'a pas besoin d'une autorisation d'un supérieur pour être ordonné, il a juste à suivre un séminaire et à recevoir une bénédiction à la fin de celui-ci. On lui proposera alors un poste au sein de l'Église, il peut l'accepter et tenter de s'élever au sein de la hiérarchie religieuse, ou le refuser et devenir un indépendant mal vu et malvenu.

On s'adresse à un prêtre en l'appelant "Mon père" ou "Père (nom)".

Les Néophytes : Les néophytes sont ceux qui viennent étudier la Lumière et apprendre ses enseignements au sein de l'Église. Si en dehors de leurs études, dans leur vie courante, ils sont libres de leur mouvement tant qu'ils n'ont pas été ordonnés... pendant leurs périodes d'étude, au sein des édifices religieux, ils doivent se montrer obéissants envers les prêtres ordonnés qui leurs dispensent un enseignement, et soumis, respectueux et dociles envers les supérieurs hiérarchiques de leurs professeurs.

Les néophytes n'ont aucune obligation vis à vis de l'Église et l'Église n'a aucune obligation vis à vis des néophytes, aussi longtemps qu'ils n'ont pas été ordonnés, aussi un néophyte peut quitter le séminaire quand il le souhaite, ou peut en être renvoyé s'il ne se conduit pas comme il le devrait.

Les Enfants de Choeur : On distingue deux types d'enfants de coeur : les enfants de l'église, qui sont des orphelins confiés à l'église, ou des enfants dont l'éducation complète à été confiée à l'église dans le but d'en faire de futur prêtre... et les autres enfants de choeur, qui sont généralement des enfants de bonnes familles croyantes qui sont inscrits pour participer aux chorales.

Le rôle des enfants de choeur est d'entonner les chants religieux qu'on leur apprends lors des offices.
Par leurs voix claires et pures, ils deviennent des vecteurs de la Lumière, et la Lumière s'incarne dans la résonnance de leurs chants sacrés qui résonnent dans les saints édifices de l'Église.

...

Les prêtres ordonnés et leurs supérieurs ont pour habitude d'interpeller les Néophytes, les enfants de Choeur, et les laïques en les appelant "Mon fils", "Ma fille" ou "Mon enfant".

Chapitre II :
La Main d'Argent, ses origines et son fonctionnement interne.

Penchons nous à présent sur les ordres annexes à l'Église, prétendant servir la Lumière et se rapportant plus ou moins à Elle. La Main d'Argent est, en réalité, une des seules organisations qui soit reconnue comme officielle et réellement pieuse. L'origine de sa création n'est plus un secret pour personne, mais prendre un instant pour rappeler ce haut fait de l'Archevêque Alonsus Faol n'est pas une perte de temps, bien au contraire, aussi arrêtons nous-y un...

A l'origine, Alonsus Faol était le Père Abbé de l'Abbaye de Comté-du-Nord, et le chef d'un ordre qui était regardé comme sectaire et étrange par les gens du commun qui ne connaissaient que peu la Lumière. Faol et ses disciples faisaient de leur mieux pour répandre la foi et professer la Sainte Parole de la Lumière, notamment auprès du Roi Llane de Hurlevent qui avait prit le Père Abbé Faol parmi ses nombreux conseillers. La fonction de paladin était encore inexistante, et l'Église s'efforçait alors simplement de continuer à exister comme plus qu'un groupuscule discret.

Puis vinrent les orcs qui rasèrent Hurlevent, et Faol et ses disciples furent forcés de déserter l'Abbaye et leur patrie comme tous les autres, suivant Anduin Lothar sur les bateaux qui devaient les conduire en Lordaeron. Une fois la-bas, le Père Alonsus eut une révélation, il sut que la Lumière prendrait son essor en Lordaeron pour devenir une grande et puissante institution religieuse qui sauverait l'humanité. Il répandit la foi partout en Lordaeron, fondant chapelles, églises, monastères et cathédrales qui se mirent à pousser la bas avec autant de promptitude que les orcs affluaient alors par la Porte des Ténèbres.

Puis, se basant sur l'ordre de la Confrérie du Cheval autrefois commandé par Anduin Lothar pour protéger Hurlevent, mais en y intégrant cette fois ci de nombreux principes religieux qui permettraient aux chevaliers d'avoir non seulement des armes physiques, mais également les armes de la foi, Alonsus Faol devenu Archevêque fonda l'Ordre de la Main d'Argent. Ainsi fut formé un premier Moine-Combattant ou Guerrier-Consacré : Uther Porteur-de-Lumière devint le tout premier des paladins, formé aux secrets de la Foi par l'Archevêque Alonsus Faol lui même, et le chef de l'Ordre de la Main d'Argent.

...

La Main d'Argent était un ordre annexe à l'église, dont le chef n'en répond qu'au commandement de la Sacro-Sainte Église. Il s'agissait d'un ordre militaire officiel reconnu comme tel par l'Alliance, et assistant les armées de celle-ci. Les Paladins formés par la Main d'Argent, en plus d'être des vecteurs vivants de Lumière et les bras armés de l'Église, étaient généralement également d'excellents officiers et des meneurs d'hommes hors-pairs.

Le chef de la Main d'Argent est le plus vétéran de ses officiers, il est traditionnellement consacré comme tel par l'Archevêque. Tous les autres paladins lui doivent le respect et une obéissance totale et sans faille.

Le premier chef de la Main d'Argent fut Uther Porteur-de-Lumière, professeur d'Arthas Menethil avant la trahison de ce dernier, et défenseur de Lordaeron et des cendres du Roi Terenas Menethil.

Saidan Dathroan fut également chef de la Main d'Argent pendant un temps avant de fonder la Croisade écarlate, puis d'être possédé par le démon Balnazzar. Occupé à commander la Croisade écarlate, puis à la corrompre, il se désintéressa complètement des paladins se proclamant toujours de la Main d'Argent et l'ordre se recréa un temps, sans chef, à Hurlevent, avec la bénédiction de l'Archevêque Bénédictus qui accueillit les paladins au sein de la Cathédrale.

Le dernier chef en date est Tirion Fordring, le chef de la Croisade d'Argent traître à l'Alliance et renégat de l'Église, qui a intégré la Main d'Argent et l'a dissoute à l'intérieur de sa maudite croisade d'impies. Le seul mérite de Tirion Fordring est d'avoir abattu le traître Arthas, mais tout le reste de sa vie n'a été que traîtrise et fornication avec les orcs.

Avant que la Main d'Argent ne soit dissoute et dénaturée par Tirion Fordring pour qu'il puisse y intégrer ses amis orcs, taurens, trolls, gobelins et morts-vivants, les seuls grades que l'on distinguaient étaient les suivants :

Commandant : les commandants de la Main d'Argent étaient en charge de lieux saints défendus par elle (tel que le monastère des clairières de Tirisfal) et y commandaient des troupes de paladins chargés de les défendre.

Champion : les champions de la Main d'Argent étaient des vétérans particulièrement doués au combat et s'étant généralement distingués par leurs faits d'armes.

Alexandros Morgraine fut un temps le champion de la Main d'Argent et fut connu comme "Le Porte-Cendres", lorsqu'il combattit le fléau en Lordaeron à l'aide de la légendaire épée du même nom, devenant grâce à elle le fléau du fléau et stoppant pour un temps l'avancée des armées mort-vivantes.

Chevalier : les chevaliers de la Main d'Argent sont des Paladins ayant fini leur formation et ayant reçu l'adoubement et la consécration. Ce sont des combattants sacrés reconnus pour leur science incontestable des armes et de la stratégie, et pour leur foi indéfectible en l'Alliance et en la Lumière.

Écuyer : les écuyers de la Main d'Argent sont de jeunes combattants souhaitant apprendre la foi ou de jeunes prêtres souhaitant manier les armes, qui se mettent au service d'un chevalier ou d'un autre pour être formés par lui et recevoir de lui l'adoubement et le sacrement officiel du paladinat qui leur permettra d'être reconnus par l'Église et l'Alliance comme paladins.

Notons que malgré les prétentions de Tirion Fordring a avoir intégré et dissout la Main d'Argent dans sa maudite croisade, de nombreux vrais fidèles de la Lumière et de l'Alliance restent fidèles à leurs premiers serments et se prétendent encore Chevaliers de la Main d'Argent et non pas serviteurs de la Croisade d'Argent. Ceux-là étant encore totalement libres de former de nouveaux écuyer, et peut être un jour de se choisir un nouveau chef, un ersatz de Main d'Argent survit encore et toujours tant bien que mal au sein de la Cathédrale de Hurlevent qui les accueille toujours volontiers et avec grand plaisir.

Chapitre III :
Les renégats de la Croisade Écarlate, et de l'Aube d'Argent.

Ce chapitre sera plus bref, de même que le suivant, le but étant simplement de dénoncer l'hérésie qui peut se cacher derrière ce que certaines personnes malhonnêtes essayent quand même de faire passer pour des ordres sois-disant fidèles à notre sainte Lumière sacrée.

La Croisade Écarlate fut fondée par Saidan Dathroan, second et avant-dernier chef de la Main d'Argent, qui souhaitait par dessus tout reprendre Lordaeron aux morts-vivants du fléau et aux réprouvés. Si son intention était pure à l'origine, son âme l'était moins car il fut sensible, on l'apprit plus tard, à la corruption du démon Balnazzar, qui corrompit la croisade, la rongeant de l'intérieur, la désorganisant et la remplissant de secrets et de pratiques toujours plus sombres et malsaines.

Aujourd'hui il ne reste de se ramassis d'ordures déchues plus qu'un groupuscule de fidèles fanatiques sous l'autorité de la Grand Inquisitrice Blanchetête et de son champion, le commandant fantoche Renault Morgraine... qui n'est en fait qu'un chien fidèle de Blanchetête se faisant passer pour Morgraine, ce dernier étant mort il y a maintenant un moment, de la main de son père devenu un chevalier de la Mort.

Ce qui était autrefois la croisade écarlate est aujourd'hui une armée de morts-vivants indépendants à la fois du fléau et du réprouvé, puisque sous le commandement du démon Balnazzar. Aux dernières nouvelles, la Croisade d'Argent avait détruit les morts vivants de Balnazzar portant les couleurs de la croisade et avait reprit leurs places fortes de la Main de Tyr et du bastion de Stratholme.

Un autre groupe qui a changé de nom pour s'appeler "L'Assaut Écarlate" se serait rendu en Norfendre... et s'y seraient fait massacrés par le fléau, par l'Alliance, par la Croisade d'Argent, par la Horde... et par globalement toutes les forces en présence qui étaient occupées à se taper dessus la bas et qui se sont débarrassés de cette vague résurgence de la Croisade Écarlate comme on enlève une épine dans son pied : d'une pichenette négligente.

...

L'Aube d'Argent fut fondée par le Seigneur Maxwell Tyrosius, un Paladin de la Main d'Argent qui trouva le projet de Croisade Écarlate de Dathroan bien trop extrémiste, de même que ses idées concernant les autres races d'Azeroth. Tyrosius pensait qu'il était bon de s'allier et de s'entraider avec les nains, les elfes, les gnomes, et toutes les autres races plus ou moins étranges qui composent les peuples de la Horde aussi bien que de l'Alliance. Il était persuadé que le fléau serait vaincu en réunissant tous ses ennemis.

Il n'eut pas tout à fait tort, mais ce n'est pas l'Aube d'Argent qui fut à l'origine de la défaite du fléau comme il l'avait sans doute escompté : son idée impie fut reprise par le traître Tirion Fordring sortit de son exil pour s'arroger le commandement de l'Aube d'Argent, ainsi que celui de la Main d'Argent.

Croire que tous les peuples peuvent combattre ensemble au nom de la Lumière est une hérésie pour la simple et bonne raison que la Lumière est un tout dont certains, comme les orcs, ne font tout simplement pas partit. L'idée de Maxwell Tyrosius était donc blasphématoire, et le blasphème ne tardera pas, comme on le verra dans le chapitre suivant, à être reprit et porté à son paroxysme par le traître impie Tirion Fordring qui était réputé pour avoir copulé avec l'infâme démoniste orc du nom d'Eitrigg.

Chapitre IV :
Les traîtres de la Croisade d'Argent.

La croisade d'Argent est donc une refonte et une réunion de la Main d'Argent et de l'Aube d'Argent. Décortiquons ici point par point en quoi cette organisation de traîtres impies n'a aucune légitimité et n'est qu'un ramassis d'ordures particulièrement nauséabondes...

Premier point : Tirion Fordring est un chef illégitime, impie, et un traître à l'Alliance.

Tirion Fordring est un des cinq premiers paladins qui furent formés par Alonsus Faol, avec l'aide d'Uther Porteur-de-Lumière une fois que sa propre formation fut finie puisqu'il fut le tout premier, mais s'est très rapidement montré indigne de cette insigne honneur. En effet, alors que les Paladins furent formés en premier lieux pour combattre les orcs et leur magie noire, Tirion Fordring n'hésita pas à sauter sur la première occasion pour sympathiser (et probablement plus) avec un orc.

Bien sur cette amitié ne tarda pas à se savoir, et l'orc fut capturé et presque pendu... avant que ce traître de Fordring ne le libère, crachant purement et simplement devant toute la population de Stratholme (où se trouvait et se trouve encore la chapelle bénie d'Alonsus Faol) sur les principes les plus élémentaires de la Lumière et de l'Alliance.

Le paladin avait forcément perdu l'esprit : deux choses l'une, soit il était possédé par l'orc qui se trouvait être un terrible démoniste aux puissants pouvoirs psychiques et magiques... soit l'orc était devenu son amant dans cette mystérieuse tour en ruine où il lui rendait souvent visite, au fin fond des forêts de Lordaeron, loin de tout, et Fordring en était amoureux, ce qui loin d'être romanesque est en fait tout bonnement répugnant. A défaut de savoir laquelle des deux options est la bonne, disons simplement que Fordring forniquait donc avec un puissant et dangereux démoniste orc.

Fordring eut la chance extraordinaire, grâce à son statut de paladin et à la miséricorde de la Lumière, de ne pas être exécuté de façon lente et douloureuse comme l'aurait été n'importe quel autre hérétique de sa trempe. Reste néanmoins qu'il fut exilé... et qu'il commit son second crime en échappant sciemment à cette sentence en se cachant en Lordaeron au lieux de la quitter. Pendant fort longtemps il resta caché dans une bicoque miteuse aux abords de la Thondroril, où son amant orc lui rendit d'ailleurs souvent visite, pour ce qu'on en sait.

Par la suite, étant un réel exemple très en avance sur les fous furieux du genre de Maxwell Tyrosus de par son infâme relation intime inter-raciale, Tirion Fordring s'arrogea le commandement de l'Aube d'Argent... pire, étant le dernier vétéran paladin n'étant pas mort ou n'étant pas sous contrôle d'un démon, il s'arrogea également le commandement de la Main d'Argent alors qu'il n'était même pas sensé se trouver en Lordaeron...

Tirion Fordring, en plus d'être un impie monstrueux aux pratiques intimes honteuses et révoltantes, est un traître déclaré comme tel par les tribunaux de Lordaeron, et par ses frères paladins qui le mirent eux même au ban de la société pour sa trahison. Il n'a donc aucune légitimité autre que celle de réclamer une mort rapide pour ses crimes... et encore, il mériterait sans doute une mort très lente pour tout ce qu'il à fait.

Second Point : La Croisade d'Argent est une croisade contre les morts-vivants... qui accueille des morts-vivants, s'allie avec des morts-vivants et refuse de combattre certains morts-vivants.

Il faut bien avouer qu'il y a là un extraordinaire manque de logique. Le but de la Croisade d'Argent est de venger Terenas Menethil en tuant le traître Arthas, et en détruisant donc le roi-liche et toutes ses création, et de reprendre Lordaeron.

Si rebellées fussent-ils, les chevaliers de la mort étaient encore des créations du roi-liche au moment où Tirion Fordring admit officiellement et publiquement leur droit à exister et où il s'allia avec eux pour combattre le roi-liche.

Si indépendante fut-elle, la Dame Noire et tous ses maudit réprouvés n'en sont pas moins des créations du roi-liche également, et Tirion Fordring qui prétendait reprendre et rétablir Lordaeron avec sa croisade, refuses aujourd'hui de lancer les hostilités contre la Banshee Sylvanas Coursevent, une catin elfe des bois qui s'est adjugée le trône vacant des Menethil, crachant ainsi sur la mémoire du bon Terenas et sur les droits de sa fille Calia, et crachant par la même occasion sur le fait qu'elle avait autrefois combattu pour l'Alliance avant d'être transformée en abomination par Arthas.

Si encore, à l'extrême limite, tout comme les Chevaliers de la Mort, elle avait rejoint ses anciens alliés et refaite son ancienne allégeance, peut être sylvanas aurait-elle été pardonnable... mais le fait est qu'elle a préféré lever une armée de non-morts et se joindre à la Horde pour faire un bras d'honneur à la Lumière et à ses fidèles serviteurs. La Dame Noire n'est donc pas pardonnable, et le fait que la Croisade d'Argent refuse de prendre les armes contre elle alors qu'elle s'assoit sur tous les principes de la Lumière est donc tout aussi impardonnable.

Pire encore, la prétendu "Croisade" d'Argent ne se contente pas de ne pas combattre les réprouvés, ils en accueillent dans leurs rangs ! Refuser de combattre certain morts-vivants quand on prétend servir la Lumière est déjà une trahison en soit... mais combattre au côté des morts-vivants est une hérésie totale !

La Croisade d'Argent, en plus d'avoir un chef impie et illégitime, est lâche et hérétique, ainsi que passablement inutile maintenant qu'elle à réussit à force d'audace et de coups de bol extraordinaires à abattre le traître Arthas.

Troisième Point : Tirion Fordring est un pseudo-conquérant complètement mégalomane, et la Croisade d'Argent tente de s'arroger Lordaeron pour en faire un immense bordel où orcs et Tirion pourraient se rouler dans l'ignominie du stupre et de la fornication.

La Croisade à certes vaincu le Roi-Liche, mais on vient de dire juste avant à quel prix : en s'alliant avec d'autres morts-vivants tout aussi indignes d'exister. Toujours est-il qu'à présent, se reposant sur ses récents lauriers pour tout se permettre, Tirion Fordring s'est arrogé le droit d'entreprendre avec ses forces orques la reconquête de Lordaeron (en commençant, cela va de soit, par son ancien domaine de Fordring où il a probablement installé le démoniste orc Eitrigg dans des appartements aussi proche des siens qu'il est possible).

Ce mégalomane complètement fou s'est donc permis, après avoir bafoué sa sentence en osant se montrer en Lordaeron, de reconquérir le domaine dont il avait été privé par la même sentence. Jusqu'où ira son mépris pour l'Ancienne Lordaeron, ses lois et ses valeurs ? Qu'attends cet homme pour se donner la mort ?

Aujourd'hui, la Croisade d'Argent dresse partout des statues à l'effigie de ce traître, tandis que toujours plus d'orcs rejoignent la Croisade d'Argent et se promènent librement en Lordaeron.

Voila donc, en conclusion, ce qu'est la Croisade d'Argent : l'armée impie d'un traire mégaloman qui a décidé de s'arroger le trône de Lordaeron en offrant le pays aux orcs. Puisse la Lumière avoir pitié de son âme et se souvenir du fait qu'il a abattu le traître Arthas... sans quoi je plain le sévère châtiment infinie qui l'attends dans le Néant Distordu où il sera immanquablement plongé pour tous ses crimes monstrueux.

Chapitre V :
En bonus, tous les chants religieux que vous avez toujours voulu entonner chez vous sans réussir à les retenir parce que vous n'alliez pas suffisamment souvent aux offices avant d'avoir lu mes livres.

A dire vrai, tous les chants sacrés répertoriés n'ont pas été re-compilés ici, car cela demanderais bien plus qu'un dernier chapitre, il faudrait en réalité y consacrer un livre tout entier pour satisfaire les vrais amoureux de cet art sacro-saint.

Les refrains sont écrit un peu plus gros que les paroles, afin que vous ne vous y perdiez pas. Bonne lecture... et n'oubliez pas qu'une bonne séance de chant liturgiques vaut aussi bien qu'une longue méditation ou qu'une bonne prière !

"La Lumière Nous accueille."

La Lumière nous accueille en sa maison,
La Lumière nous invite à son festin :
Jour d'allégresse et jour de joie !

Ô quelle joie quand on m'a dit:
"Approchons-nous de sa maison
Dans la cité de la Lumière !"

(Refrain)

Criez de joie pour notre la Lumière,
Chantez pour elle,
Car éternel est son amour!

(Refrain)

Si tu savais le Don de la Lumière,
Si tu croyais en son amour,
Tu n'aurais plus de peur en toi.

(Refrain).

"Au plus Haut du Ciel."

Au plus haut du ciel, la gloire de la Lumière !
Sur toute la terre, aux hommes la paix !

Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
Par la bouche des tout-petits

(Refrain)

Qui donc est l'homme pour que tu penses à lui ?
Qui donc est l'homme pour que tu l'aimes ?

(Refrain)

Tu l'établis sur les couvres de tes mains,
Et tu as mis toute chose à ses pieds.

(Refrain).

"Psaume de la Création."

Par les cieux devant toi, splendeur et majesté,
Par l'infiniment grand, l'infiniment petit,
Et par le firmament, ton manteau étoilé,
Et par frère soleil, je veux crier :

Lumière, tu es grande, tu es belle,
Lumière Sacrée, Lumière Toute-puissante,
Tu es l'Amour !
Lumière, tu es grande, tu est belle,
Lumière Sacrée, Lumière Toute-puissante,
Lumière présente en toute création !

Par tous les océans et par toutes les mers,
Par tous les continents et par l'eau des rivières,
Par le feu qui te dit comme un buisson ardent,
Et par l'aile du vent, je veux crier :

(Refrain)

Par toutes les montagnes et toutes les vallées,
Par l'ombre des forêts et par les fleurs des champs,
Par les bourgeons des arbres et l'herbe des praires,
Par le blé en épis, je veux crier :

(Refrain)

Par tous les animaux de la terre et de l'eau,
Par le chant des oiseaux, par le chant de la vie,
Par l'homme que tu fis juste moins grand que toi,
Et par tous ses enfants, je veux crier :

(Refrain).

"Ne Laissons pas mourir la Terre."

Laisserons-nous à notre table
Un peu de place à l'étranger ?
Trouvera-t-il quand il viendra
Un peu de pain et d'amitié ?

Ne laissons pas mourir la terre,
Ne laissons pas mourir le feu,
Tendons nos mains vers la Lumière,
Pour accueillir son don sacré.

Laisserons-nous à nos paroles
Un peu de temps à l'étranger ?
Trouvera-t-il quand il viendra
Un cœur ouvert pour l'écouter ?

(Refrain)

Laisserons-nous à nos fêtes
Un pas de dans à l'étranger ?
Trouvera-t-il quand il viendra
Des mains tendues pour l'inviter ?

(Refrain)

Laisserons-nous à nos fontaines
Un peu d'eau vive à l'étranger ?
Trouvera-t-il quand il viendra
Des hommes libres et assoiffés ?

(Refrain)

Laisserons-nous à nos églises
Un peu d'espace à l'étranger ?
Trouvera-t-il quand il viendra
Des durs de pauvres et d'affamés ?

(Refrain).