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Message  Vaya Lun 23 Juin 2008, 13:58

Voila un texte que j'avais lancé sur un autre forum pour donner un peu le background de Vaya/Glynis. Elle ne parle presque pas de ça donc considerez ça comme de l'info hrp juste pour le plaisir.


"Un village de pécheurs par un matin d’hiver. La brise marine remue doucement les feuilles des quelques arbres, et fait claquer les voiles des navires.

Une foule silencieuse est rassemblée sur la place. Des femmes de tous ages, vêtues sobrement, attendent, en regardant les falaises, l’air grave. Un peu à l’écart deux fillettes les observent inquiètes. Vêtues à la mode des pécheurs, mais portant des robes bleus salies et terne, usées. La plus jeune est une petite tête blonde et ronde, les yeux aux bord des larmes, osant à peine poser le regard sur les anciennes. La plus âgée, huit ans tout au plus, tente de cacher sa confusion en se tenant droite, mais sans fierté, les yeux confus, perdus. Personne ne les regarde, les femmes se tenant au loin. Un petit groupe de femmes vient rejoindre le reste. L’une d’entre elle, plus jeune, se détourne un instant vers les enfants. Mais une vieille femme, la tête couverte d’un châle grisâtre la remet en place sans un mot.

Au loin, depuis le pied des falaises, un petit groupe apparaît, marchant lentement, traînant une masse couverte d’un drap de lin sur un brancard de fortune. Aucune femme ne sourie à leur approche. Le meneur, un homme de la quarantaine, les cheveux très noir, la barbe taillée au couteau, s’approche lentement, puis baisse la tête avant de la secouer lentement. Les femmes ferment les yeux. La plus âgée d’entre elles, celle couverte d’un châle noir, s’avance lentement vers le brancard. Elle soulève un instant le drap, puis le laisse retomber aussitôt. D’un signe, elle passe un ordre aux hommes qui reprennent leur route. Les femmes se joignent dans leur sillage sans un mot. Le vent souffle, un peu plus fort, sur la cime des arbres. La procession passe devant les deux fillettes. Pas un ne les regarde. Un homme, vêtu d’un veste de pécheur, croise par hasard le regard de la plus âgée, mais détourne les yeux. La fillette reste confuse. Puis reprenant son souffle, elle tire l’autre gamine, l’emportant avec elle à la suite du groupe, sans oser s’approcher trop.

Les arbres de la fosse commune, plus haut dans les collines, sont plus affecté par le vent que ceux du village. Un ciel gris, sombre, domine l’arrivée des villageois. Le groupe sort du chemin sans précipitation, s’avançant vers la fosse. Les fillettes les ont suivis. Toujours timides, elle s’éloignent à peine du chemin, mais elles observent avec chagrin le moindre geste des adultes présents. Ceux ci les ignorent toujours, soigneusement. Quelques femmes regardent avec dédain le brancard. Personne ne parle. Aucun prêtre n’est présent. Inutile. Interdit.

Les fillettes observent toujours en silence. L’aînée chuchote quelque chose à l’autre et la blottit contre elle.

Un coup de vent fais voler les châles et les voiles des femmes.

Le drap s’envole.

La plus jeune détourne les yeux en pleurant. La plus âgée reste hébétée, confuse, incapable du moindre geste tandis que le vent fait virevolter ses longs cheveux châtains."
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Message  Vaya Lun 23 Juin 2008, 14:01

Voila la suite... J'aime moins ce texte, je n'aurais peut être pas du mettre de dialogue du tout.

"Une pale lumière passe à travers les vitres du vieux monastère tandis qu’une petite silhouette indistincte traverse la bibliothèque au pas de course. Alors qu’elle passe sous une arche, un rayon de lune éclaire le visage de la jeune fille, grave et inquiet. Elle se fige soudain, les yeux rivés dans le lointain, puis se blottit contre la statue d’un héros quelconque du Lordaeron. Alors qu’elle attend avec anxiété, le dos contre la pierre froide, des pas lents et lourds résonnent dans les couloirs vides. Un moine fatigué, portant une lourde lanterne, commune dans cette région venteuse, passe sous l’arche et rejoint le scriptorium. Après avoir attendu longtemps que le vieux moine soit parti, la jeune fille se permet un long soupir. Elle jette un coup d’œil à sa robe, l’un de ces vêtements peu onéreux et faciles à laver qu’on offre aux pupilles de l’Eglise. Elle secoue rapidement ses jupons pour en chasser la poussière puis reprend sa course.

Elle s’arrête à nouveau quand elle remarque un petit groupe de moines traverser le cloître. La lourde cloche de la chapelle se met alors à sonner et la fillette traverse le cloître à son tour, sans être remarquée par aucun des moines. Elle attend la fin de l’appel à la première prière du jour pour poursuivre sa route. Courrant tout droit à travers une volée de marches elle atteint la lourde porte ferrée, et s’arrête net, son corps tremblant suite à la fatigue et l’angoisse. Ne voyant personne alentour, elle repart presque aussitôt, courant vers la fenêtre la plus proche. Ses cheveux châtains sont pris par le vent tandis qu’elle regarde à l’extérieur, après les avoir chassé d’un revers de la main elle semble remarquer quelque chose et court à un petit balcon proche. Elle crie un nom, et une petite silhouette, accrochée à une corde de fortune, à mi chemin du sol, relève la tête.

Le vent couvre une bonne part de leur conversation, seules quelques phrases restent en mémoire. « Tu es folle » dit l’aînée, « où crois tu pouvoir aller ? Et puis tu va mourir de faim » L’autre lui renvoie un regard furieux, lui criant que cela ne la regarde pas, elle se laisse glisser un peu plus le long de sa corde. L’autre la regarde avec stupeur, colère et frayeur. Elle se penche un peu plus en avant pour lui demander de rester. Frissonnant, la plus jeune s’arrête à nouveau avant de lui crier qu’elle étouffe ici. « Tu ne fais aucun effort aussi » sont les seuls mots malheureux qu’elle parvient à trouver, ne parvenant qu’à faire descendre sa sœur un peu plus. « Tu ne comprend rien. » dit elle alors que saute à terre. La jeune fille brune laisse s’échapper un cri de détresse, suppliant sa sœur de rester, lui lançant un regard pitoyable et angoissé.

« Pourquoi ne viens tu pas avec moi, Glynis » Lui demande l’autre, la regardant avec un sourire rassurant, ses long cheveux blonds retenu par un petit lacet de coton.

L’autre reste figé, une angoisse encore plus profonde se dessinant sur son visage blanc. Elle recule d’un pas, puis reste debout, tremblante, regardant tristement dans la direction de sa jeune sœur. « Je dois y aller maintenant » entend elle, sa gorge se serrant à cette pensée. Elle se jette soudain en avant et lui crie « Et bien va t’en ! » avant de s’écrouler et de se recroqueviller sur la pierre froide du balcon, le regard mauvais. « Je n’ai pas besoin de toi » soupire t’elle, poussant sa tête contre ses genoux."
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Message  Vaya Lun 07 Juil 2008, 17:36

"Il fait sombre dans la chambre des enfants tandis que les dernières lueurs du jour s’effondrent à l’horizon. Les deux gamins se recroquevillent sous leurs couverture, restant alerte aux bruits inquiétant venant de l’extérieurs : cris lointains, choc des armes, pas de chevaux. Une femme entre soudain, sans égard pour la porte. Son visage est pâle, inquiet, un éclat de résolution désespérée dans les yeux. elle rejoint promptement les lits et fait se lever les enfants, qui la regardent, effrayés. Son visage n’a rien qui puisse les rassurer tandis qu’elle leur impose le silence d’un mouvement de doigt sur la bouche.

Alors qu’elle les conduit à travers une petite pièce de vie, un bruit à la porte de la chaumière la fait sursauter, et elle pousse les enfants dans la réserve parmi les sacs de grains. Elle a juste le temps de refermer la porte avant que des hommes lourdement protégés, au tabard bleu foncé n’enfoncent la porte et se ruent à l’intérieur. Les enfants se pressent, dans un silence terrifié, contre le tonneau à poisson salé quand ils voient les soldats capturer leur mère et l’emporter à l’extérieur.

Le calme revenu, l’aîné pousse une vieille planche pour se glisser hors du cellier. Il entend les quelques hommes affairés à fouiller le reste de la demeure. Alors qu’il libère l’entrée d’un tunnel semblable à un trou de lapin, son frère, malade, ne peux retenir une quinte de toux. Les deux mômes se figent aussitôt, attentif à la réaction des soudards, puis se glissent au dehors quand les soldats commencent à chercher une trappe sous le plancher.

Sortant à quatre pattes aussi vite qu’ils peuvent pour rejoindre le bois proche avant que les soldats ne les voient, ils se glissent sous un buisson, et respirent un instant, se sentant protégés par les ténèbres. Au loin, sur la place du village, les soldats réunissent une population terrifiée, puis incendie leur maison. Le frère aîné force son frère au silence quand ils les voient percer leur propre mère d’un coup de pique puis la jeter sur un tas de chair dont il reconnaissent les visages. Soudain, un petit groupe de fermier semble pris de convulsions, crachant du sang, hurlant de douleur. L’aîné entend les cris paniqués des soldats tandis qu’ils essaient de s’organiser. Les fermiers, devenus des créatures horribles, aux long doigts griffus, une étincelle verte dans les yeux, se jettent dans une tuerie chaotique, tuant aussi bien des hommes de troupe que des fermiers terrifiés. Les combattants peinent à ramener le calme, tranchant et perçant les créatures, puis s’empressant d’en faire de même avec leurs captifs.

Horrifiés, les deux enfants ne remarquent pas le groupe de cadets, à peine plus âgés qu’eux qui s’approche avant qu’ils ne soient trop près pour fuir. Les soldats disent quelques mots que l’aîné, dans sa terreur merdeuse, ne parvient pas à comprendre. Il ne peut que les regarder, tremblants tandis qu’ils s’approchent à nouveau et tentent de les faire sortir de leur buisson. Ce geste à la vertu de ranimer le courage, ou la peur de l’aîné, qui se pousse au dehors, emportant son frère avec lui. Il les entend jurer derrière eux tandis qu’ils s’enfoncent dans les ombres du bois, talonnés par les cadets.

Leurs corps d’enfants malheureusement, ne peuvent endurer pareil effort très longtemps et ils doivent faire un pause, cette course effrénée ayant relancé la toux du plus jeune. L’aîné regarde autour d’eux, priant pour avoir qu’aucun des hommes, à présent dispersés dans les bois, n’entende les râles inquiétants de son frère. Entendant des pas s’approcher, il lui fait signe de repartir mais s’arrête soudainement, pris d’une nouvelle terreur. Son frère se tient face à lui, calme et silencieux, sa toux disparue, ses petites mains crispées, semblables à des serres, ses yeux éteints avec cette même lumière verte dans le regard. Le souffle coupé, l’aîné recule, succombant à la panique face à cette nouvelle menace, et trébuche fatalement sur une racine. Ce qui était son frère, réagissant à la chute, se jette sur lui et il ferme les yeux, attendant la fin.

Un coup d’épée suivi d’un râle aiguë le sort de sa catatonie. Il voit son frère étendu au sol, inanimé. Une jeune femme se tient au dessus de lui, en armure, portant le tabard bleu, ses cheveux châtains tirés en arrière en un chignon sévère, le visage couvert de cicatrices, et de sang. Son visage, encore infantile pourrait le rassurer si elle n’avait pas cet air déterminé, froid et impassible. Elle ne semble pas même le remarque tandis qu’elle tranche la tête de son frère sous ses yeux. Il se pousse en arrière mais elle le rattrape sans un mot, le prenant par le cou dans son lourd gantelet d’acier.

Vaya ne dit pas un mot tandis qu’elle traîne le jeune garçon terrifié, et le cadavre de son frère jusqu’au bûcher.

Inutile.

L’un comme l’autre, ils sont déjà morts."

((Voila la suite, j'ai hésité à mettre un personnage qui s'appelerait Ken et qui dirait "ils sont déjà morts et ils ne le savent pas encore" mais je me suis dis que ça marcherait pas top top))
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Message  Vaya Mar 29 Juil 2008, 17:31

Une petite embarcation abîmée dérive lentement sur les eaux calmes d’une mer froide. Le pont est recouvert d’un tas de chair aux formes vagues dans lequel se glissent quelques restes d’armes et d’armures. On distingue des corps immobiles, épuisés, des visages reflétant désespoir et lassitude. Tout est calme, les vivants comme les morts sont trop ravagés par la faim, la maladie et le vent pour esquisser le moindre mouvement.
Noyée dans la masse anonyme, une jeune femme respire faiblement. Le brun de ses long cheveux défaits s’étend sur la chair morte de ses anciens compagnons. Son regard ne permettrait pas de la différencier des cadavres qui l’entourent. Ses yeux ressemblent à deux petits cercles bruns entourés d’un buisson de veines irritées.
Lentement, elle décale son regard vers l’arrière du bateau. Un homme très maigre se tient accroché à la barre sans qu’on puisse dire s’il est vivant ou mort, sa chair ravagée par le vent marin, ses yeux mornes enfoncés dans son visage. Soudain, il s’écroule, lâchant la barre, se laissant glisser contre un cadavre à des pieds. Il tousse pendant un temps puis tout redeviens silencieux.
Un soupçon de terreur passe dans les yeux de la jeune femme. Elle reste incrédule quelques instants, à regarder sans un mot l’homme se noyer dans la masse de chair nauséabonde. Elle tente de se lever sans succès, sa jambe prise par un autre cadavre. Lentement, la douleur visible sur son visage, elle se tord. Sa main pénètre dans un petit sac de cuir sale, et en retire une fiole de liquide rouge. Un étroit flux de liquide passe entre ses lèvres sèches, écorchées par le sel marin. Son corps tremble un instant, et elle pousse un long cri muet avant de retomber lourdement sur son lit de chair morte. Ce n’est qu’après un long moment qu’elle trouve la force de tirer sa jambe de l’étreinte morbide et de se lever non sans mal. Elle titube parmi les passagers sans qu’aucun mort, ou vivant, ne réagisse.
A bout de force, elle se laisse tomber près de celui qui tenant la barre un moment plus tôt. Elle le contemple un instant, puis prend son pouls. Sans pour autant afficher un visage rassuré, elle approche la petite fiole et fait glisser ce qu’il reste du liquide de vie dans la bouche laissée entrouverte du marin. Rejetant le récipient, elle refile un lourd coup de poing à l’homme qu’elle vient de soigner. Il entrouvre les yeux et la regarde, trop faible pour répliquer.
Lentement il reprend la barre délaissée et la jeune femme se relâche, épuisée sur son matelas de chair et attend, à demi endormie, à demi vivante.

L’air vicié empli ses poumons, se glissant le long de sa gorge, lui laissant un goût de putréfaction sur les lèvres.
Elle ne sait ni où elle est, ni vraiment où le navire les emporte.
Elle sait seulement qu’elle mourra bientôt.

C’est tout ce qu’elle mérite.
Vaya
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Message  Vaya Mer 30 Juil 2008, 17:17

Vaya se tient droite au bord d’une falaise de calcaire blanc. Elle frissonne tandis que le vent fait danser ses cheveux défaits. Elle secoue la tête dans une vaine tentative de dissiper ces mauvais souvenirs.

Ses yeux se figent à nouveau, contemplant les vagues qui rognent la roche loin au dessous. Elle prend une grande respiration et ferme les yeux. Son corps se balance un peu en avant puis, d’un coup, se raidit en arrière. Elle ouvre les yeux à nouveau, déglutit, de petites larmes blotties contre ses paupières. Elle reste là, face à la mer un long moment, avant de détourner les yeux, resserrant le col de sa robe de laine pour se réchauffer.

« Vaya ? » Demande un voix inquiète toute proche.

La jeune femme se retourne, ses yeux glissant sur une silhouette âgée avant de se cacher pudiquement sur le coté. L’arrivante se tient sur la route qui mène au monastère proche. Une vieille femme toute ridée portant l’habit ecclésiastique traditionnel. Son visage, bien que marqué par une vie de discipline rigoureuse tente d’être apaisant. Elle se rapproche un peu, évitant soigneusement de touche Vaya. Sa voix, plutôt grave pour une femme, rompt le silence pesant.

« Que fait tu donc ici ? »

Vaya attend longtemps, scrutant le visage de la vieille nonne avant de répondre.

« J’essaie d’imaginer ce qu’elle a pu ressentir quand elle est partie »

La vieille femme lève les yeux au ciel un instant avant de se reprendre.

« Tu ne devrais pas t’éterniser ainsi, cela donne de mauvaises idées. »

Vaya reste silencieuse, ses yeux se perdant à nouveau dans le vide qui s’étend à ses pieds. La vieille, toujours aussi inquiète se rapproche encore un peu, baissant la voix.

« Tu n’as pas à faire ça, cela ne te mènera nulle part »

Vaya tourne la tête et lui répond d’un regard furibond avant de se radoucir.

«Je n’y arrive même pas, je suis trop lâche. »
Silence
« Tu n’es pas responsable, tu n’as fais que suivre les ordres. »
Vaya soupire
«Je n’aurais pas du. Je n’aurais pas du ! J’en ai tué tellement !! »
Elle regarde ses mains avant de les laisser tomber mollement.
« Mourir maintenant n’y changera rien. Cela ne sauvera personne.»

La vieille femme fais tourner Vaya sur elle-même puis pourchasse son regard du sien. La jeune fille est tremblante, au bord des larmes. Les bras de la nonnes s’enroule autour d’elle et la serre doucement.

« Si tu vis tu pourra en sauver d’autres, beaucoup d’autres »

Vaya soupire, dubitative, puis garde le silence un long moment. La nonne réitère son affirmation d’un regard insistant. Finalement, Vaya acquiesce d’un faible mouvement du menton, incapable de dire un mot. D’un geste de la main elle chasse les larmes naissantes tandis que la vieille.

« Je ne pleurerai plus jamais » pense t’elle
Vaya
Vaya


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