Mots oubliés...
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Mots oubliés...
Une femme entourée d'une cape est assise à une des table d'une taverne quelconque de la capitale.
Elle sort un feuillet d'un petit calepin, et le lis, telle une lettre que peut etre venait-elle de recevoir?
Des larmes sans eau viennent baigner un visage
Un cœur de battre a tout simplement cessé
Des lèvres se parent d’un sourire sans image
Une peine veut hurler, mais se doit suicider
Les abysses désormais te servent de linceul
Les sirènes avec elles t’emportent à jamais
Vers ta demeure dernière où elles se recueillent
Pour entendre tes verbes égaux à leur beauté
Nuls regrets, de vivre, ce n’est là une lacune
Ni pour toi, ni pour moi, car tel était le pacte
Tes traits sans masque m’apparaissent dans la brume
Me renvoyant à l’instant où tes mots devinrent actes
Adieu l’intrigant… ma route doit continuer
Ton souvenir désormais hante ma boite à secrets
Entre un goût de miel et un parfum de muguet
Dors…au creux de ta promise… dors… à jamais
Reposant la lettre, elle sort une page blanche, une plume et un nécessaire d'écriture. Son visage est dissimulé par sa cape, le froid dehors est glacial.
Elle se met à écrire une lettre, peut être pour répondre à celle qu'elle vient de lire?
Princesse de Glace
Belle de glace aux formes emplies de promesses
Assoiffée de gloire, de richesses et de pouvoir
La lune de ses reflets glacées te caresse
As-tu oublié princesse tes rêves d’espoir?
Tu avais cru percevoir, l’espace d’un sourire
Ce qui te fut bannie, par amour, par dépit
Bercée par les flots, t’a enivré de désir
Mais un terme par un mot malhabile a suffit
Tes lèvres dev’nues bleues hurlent cette nuit en silence
L’albâtre de ton visage s’est paré de cristaux
En vain tu peine à étouffer cette souffrance
Sous un masque de marbre qui te serre tel l’étau
La flamme de tes cheveux semble morte elle aussi
Ton cœur assoupi s’est recouvert de givre
Au repos arraché, pour te redonner vie
Au prix d’un sacrifice à la « Lumière » te livre
La neige et le froid sont à nouveau ton écrin
Les couleurs de l’été ne sont plus que souv’nirs
Tes éclats de bonheur, de soupirs qui se mêlaient aux siens
Ne sont plus…par ce mot que tu n’as su lui dire.
La femme finit par se relever. Elle agrafe sa cape, et range ses écritures, et met ses gants.
Passant devant le feu qui crépite dans l'âtre, elle fixe quelques instants les flammes avant de jetter quelques pages de son livre qui s'embrasent aussitôt.
Elle ne semble pas remarquer qu'une page a glissé au sol, échappant à la destruction par les flammes.
Elle sort un feuillet d'un petit calepin, et le lis, telle une lettre que peut etre venait-elle de recevoir?
Des larmes sans eau viennent baigner un visage
Un cœur de battre a tout simplement cessé
Des lèvres se parent d’un sourire sans image
Une peine veut hurler, mais se doit suicider
Les abysses désormais te servent de linceul
Les sirènes avec elles t’emportent à jamais
Vers ta demeure dernière où elles se recueillent
Pour entendre tes verbes égaux à leur beauté
Nuls regrets, de vivre, ce n’est là une lacune
Ni pour toi, ni pour moi, car tel était le pacte
Tes traits sans masque m’apparaissent dans la brume
Me renvoyant à l’instant où tes mots devinrent actes
Adieu l’intrigant… ma route doit continuer
Ton souvenir désormais hante ma boite à secrets
Entre un goût de miel et un parfum de muguet
Dors…au creux de ta promise… dors… à jamais
Reposant la lettre, elle sort une page blanche, une plume et un nécessaire d'écriture. Son visage est dissimulé par sa cape, le froid dehors est glacial.
Elle se met à écrire une lettre, peut être pour répondre à celle qu'elle vient de lire?
Princesse de Glace
Belle de glace aux formes emplies de promesses
Assoiffée de gloire, de richesses et de pouvoir
La lune de ses reflets glacées te caresse
As-tu oublié princesse tes rêves d’espoir?
Tu avais cru percevoir, l’espace d’un sourire
Ce qui te fut bannie, par amour, par dépit
Bercée par les flots, t’a enivré de désir
Mais un terme par un mot malhabile a suffit
Tes lèvres dev’nues bleues hurlent cette nuit en silence
L’albâtre de ton visage s’est paré de cristaux
En vain tu peine à étouffer cette souffrance
Sous un masque de marbre qui te serre tel l’étau
La flamme de tes cheveux semble morte elle aussi
Ton cœur assoupi s’est recouvert de givre
Au repos arraché, pour te redonner vie
Au prix d’un sacrifice à la « Lumière » te livre
La neige et le froid sont à nouveau ton écrin
Les couleurs de l’été ne sont plus que souv’nirs
Tes éclats de bonheur, de soupirs qui se mêlaient aux siens
Ne sont plus…par ce mot que tu n’as su lui dire.
La femme finit par se relever. Elle agrafe sa cape, et range ses écritures, et met ses gants.
Passant devant le feu qui crépite dans l'âtre, elle fixe quelques instants les flammes avant de jetter quelques pages de son livre qui s'embrasent aussitôt.
Elle ne semble pas remarquer qu'une page a glissé au sol, échappant à la destruction par les flammes.
Cymbelîne
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