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Amitiée, sang et larmes.

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Amitiée, sang et larmes. Empty Amitiée, sang et larmes.

Message  Keleth SombreRose Sam 06 Mar 2010, 04:35

[Hrp] Ce petit récit relate les événements qu'à vecut Keleth au cours des derniéres semaines. Etant donné que je ne compte reprendre WoW qu'à la sortie de Cataclysme, il faut bien que je trouve une explicationt roleplay au fait qu'il n'ai pas donné signe de vie pendant un bon moment. Et puis j'ai toujours eu envie d'écrire quelques récits. Celuis-çi est mon premier, donc ne vous attendez pas à un chef-d'oeuvre de littérature Wink . Sur ceux, je vous souhaite une bonne lecture.

Edit: J'ai complétement oublié de vous le dire, mais il s'agit de la premiére partit du récit. Deux autres suivrons trés prochainement ! [Hrp]



Il faisait nuit, et l’orage s’était abattu sur la Forêt des Pins Argentés. Deux silhouettes portant tant bien que mal une troisième plus imposante couraient , sans ce retourner. Il était évident qu’ils fuyaient quelque chose, ou quelqu’un.

Keleth Sombrerose, dix-sept printemps et jeune aventurier, couchât sur le sol Arhul, le druide Tauren , membre de la petite troupe de mercenaires embauchés par Dizkrix Rouillecaboche, un explorateur gobelin avec une petite fortune en sa possession.

Il relevât la tète vers Dwig, l’humain quarantenaire au crâne rasé et au visage ravagé par les batailles ,également à côté du Tauren sur le sol, inconscient.


- Bordel, c’était quoi ces choses ?! Elles ont réussies à tailler Gruzdal en pièces en moins d’une seconde !
- Je sais foutrement pas c’que c’est, mais si ont bouge pas vite d’ici, ont vas tous finir pareil. Répliquât Dwig, sortant un bandage de sont sac à dos et le nouant vivement à l’épaule d’Arhul, qui arborait une fraiche et sanguinolente trace de morsure.

Ils réussirent tant bien que mal à porter le Tauren inconscient en passant chacun un de ses bras par-dessus leurs épaules. Ils coururent difficilement sans s’arrêter , la lourde pluie fouettant leur visage, cherchant vainement à distinguer quoique ce soit dans ce labyrinthe d’arbres et cette obscurité, la boue manquant par plusieurs fois de les faires tomber. Le poids de leur camarade ne leur facilitait pas la tâche.

Ils finirent par arriver au pied d’une falaise, dont l’immensité et la grandeur leur barrait le chemin.


- On vas pas pouvoir escalader ! Hurlât Dwig en direction de Keleth. Arhul est trop lourd ! Il faut qu’on le laisse là !
- T’est dingue où quoi ?! C’est pas parce qu’il est pas de l’Alliance comme nous que je vais le laisser crever ici !
- C’est lui où nous ! Tu comprend ça ?! Il lâchât le Tauren, qui ce serait écroulé sur le sol si Keleth ne l’avais pas retenu. Il est déjà à moitié crevé ! Ca sert plus à rien qu’on le porte !
- Il respire encore ! Si on trouve une planque, on pourras s’occuper de lui et avoir une chance d’améliorer sont état ! Et si on arrive jusqu’à Austrivage, il vivra ! J’ai déjà causé au Sénéchal Idrid Cathule, c’est un brave type ! Lui et ses hommes accepterons de l’aider !

-T’a le droit d’être stupide, mais moi je compte pas crever ici ! J’me casse !

Dwig s’agrippât à un morceaux de pierre de la falaise, et commençât à ce hisser, sous le regard impuissant de Keleth. Soudain, une forme presque de la taille d’Arhul ce jetât sur Dwig depuis un arbre. Avant même de comprendre ce qui ce passais, Keleth reçut une giclée de sang sur le visage, et fut éclaboussé de viscères. Il eut un mouvement de recule et lâchât le Tauren qui tombât sur le sol. Il dégainât rapidement sont épée et la brandie à l’aveuglette, pointe vers l’avant. Il sentit la lame s’enfoncer dans la chair, et une odeur de chien puant. Un hurlement bestiale ce fit entendre, dans lequel la rage et la douleur était mêlées. Il remontât son épée le long du corps de sont mystérieux adversaire, ne cherchant - ni ne pouvant - pas à le voir à travers l’obscurité de la nuit, et la violente pluie d’orage. La carcasse sans vie s’écroulât sur le sol et Keleth retournât prêt de son compagnon sans chercher à examiner la chose. Il tirât Arhul par les épaules, avec difficulté. La peur grandissante d’être étripé par une horreur inconnue lui fut pour une fois utile, puisqu’il ne cessât de trainer le Tauren sans s’arrêter, aussi épuisant que ça l’eut été.

Finalement, il remarquât l’entrée d’une petite grotte. Peut-être utilisée par des loups. Il continuât de trainer Arhul jusque sous un arbre, à quelques mètres. Il l’y adossât avant de ce relever.


- T’inquiète pas, je vais pas te laisser tomber. Je vais juste aller jeter un coup d’œil dans cette grotte et voir si c’est sûr. Je serais vite de retour.

Il ce relevât et sortit une bouteille de rhum de sont sac. Il arrosât sa lame de l’alcool et allumât le tout avec sont briquet, qui servait habituellement pour les feux de camps. Il prit la direction de la grotte, torche improvisée en mains. Il ne vit tout d’abord rien à cause de l’obscurité , mais avec la flamme, il discernât les contours. Il n’y avait aucun signe de vie à l’intérieur, et bien qu’elle ne sois pas plus grande qu’une chambre d’auberge, Keleth jugeât que vue la situation dans laquelle ils étaient, ce serait un véritable luxe d’y passer la nuit. Il éteignît le feu sur lame en la frottant sur le sol et retournât sur ses pas.

Il sortit un air plus calme sur le visage, épée rangée dans le fourreau. La pluie avait cessée. Arhul était toujours étendu sur le sol, inconscient. Il soupirât, blasé à l’idée de devoir encore le trainer par les épaules sur plusieurs mètres. Il s’avançât et commençât sa tâche.


Bordel, pourquoi les Tauren sont-ils aussi lourd ? Ils bouffent pas assez dans leur plaines ? Pensât-il.

Arrivé dans leur repaire de fortune, il lâchât sont compagnon , sortant la paillasse de sont sac et l’étendit dessus. Il mit sur lui la couverture que lui servait habituellement pour dormir, et glissât son sac à dos sous sa tète en guise d’oreiller de fortune. Arhul avait plus besoins de sommeil et de repos que lui. Et honnêtement, il n’osait pas dormir, de peur de voir une bouche pleines de crocs en ce réveillant, avant de finir le visage arraché.

Il ne fit pas de feu camp cette nuit-là. Ils auraient pus être repérés. Au lieux de cela, il montât la garde toute la soirée, épée en mains et mousquet chargé. Cependant, au bout de deux heures, terrassé par la fatigue, il s’endormit.

Un bruit de pas le fit émerger de sont sommeille. Il levât vivement les yeux, prêt à sauter sur ce qui lui faisait face. C’était Arhul. Keleth le regardât, gêné d’avoir sont épée en mains, prêt à frapper. Il détendit sa prise, et soupirât.


- Désolé. Avec les événements d’hier, je suis à cran.
- Ce n’est pas grave. Dit le Tauren, venant s’assoir à côté de lui. Nous ne somme apparemment plus que deux, désormais. Dwig à du être tué par eux, je suppose. C’est triste que ça lui sois arrivé.
- Triste ? Il voulait te laisser sur place pour escalader une falaise, avant de ce faire étriper. Et puis il à jamais pus vous encadrer, toi et Gruzdal. Encore un à qui la politique militaire et raciste de Varian à fait plaisir…
- Peut m’importe. Je ne me réjouit jamais de la mort d’un être, bien que je la donne quand j’y suis obligé.
- Les Taurens sont bien trop gentils. Fit Keleth, blasé. Ca finira par vous causer des problèmes.
- Vas donc dire ça aux gardes des Pitons du Tonnerre. Je suis sûr qu’ils auront une réponse qui te laissera sans voix. Répliquât le Tauren avec un sourire.
- Oh, ouais, très drôle. J’suis mort de rire, vraiment.

Arhul ce levât, remuant un peut sont épaule. Il grognât , et posât la mains sur celle-ci. Une douce lueur verte apparue avant de disparaitre. La magie druidique savait être utile en temps voulut. Il soupirât de soulagement.

- Ton épaule vas mieux ?
- J’ai encore un peut mal, mais ça vas mieux, oui. Suffisamment pour utiliser ma masse.
- Content de l’apprendre. On risque d’en avoir vraiment besoins si ont veut sauver notre peau. J’ai réussit à liquider une de ces bestioles, hier soir. Mais… J’ai pas vraiment penser à le regarder. Puis il fallait que j’t’amène dans un coins tranquille. A vrais dire, j’suis même pas sur qu’on sois bien longtemps en sécurité ici. Ils nous traquent, c’est évident. Pour nous tuer. Voir nous bouffer vivant. J’en sais rien. J’ai pas envie de savoir.

Arhul s’approchât de lui , ce mit à genou, et le regardât droit dans les yeux.

- On vas s’en sortir. Ne t’inquiète pas. Il faut juste qu’on sorte de la forêt et qu’on rejoigne la ville la plus proche. Tu m’avait parlé d’Austrivage, et qu’elle était dirigée par un homme droit et juste. Je te fait confiance.

- … Okay. Dans ce cas, fichons le camp d’ici. S’ils nous cherchent, ils ne faut surtout pas qu’on reste sur place. J’ai vraiment pas envie qu’une de ces saloperies, voir plusieurs, nous tombent dessus.
- Alors en route, ne perdons pas de temps.

Ils rassemblèrent leurs maigres affaires en vitesse et sortirent de la grotte. Il y avait un brouillard fin une odeur d’herbe fraiche et mouillée. Un froid léger vint faire frissonner Keleth, peut habituer au promenade matinales. Arhul, lui, respirât l’air frais à pleins poumon. Chose guère étonnante, venant d’un druide ayant vécut une bonne partie de sa vie dans les plaines de Mulgore.

Il ce mirent à marcher, cherchant la route de voyage qu’ils avaient emprunté avec leurs défunts camarades, afin d’avoir un bien meilleurs orientation. Ils marchèrent sans savoir où aller. La boussole de Keleth s’étant brisée lors du premier assaut des créatures, par conséquent, ils ne savaient absolument pas s’ils ce dirigeaient vers le Sud, en direction du mythique royaume de Gilnéas, ou bien au Nord.

Au bout d’une demi-heure de marche, ils finirent par voir un sol dont ont avait dégagé l’herbe. La route. Ils levèrent les yeux vers un panneau à trois pancartes. Celles de gauches indiquaient les directions d’Austrivage et de Bois-du-Bûcher, un village dont-ils n’avaient jamais entendus parler. L’autre pancarte, elle, indiquait Gilnéas. Il regardèrent à nouveau la pancarte d’Austrivage, avec la même lueur dans les yeux que celle d’un mendiant venant de recevoir un milliards de pièces d’or.


- Et bien, ont dirais que finalement, la chance nous sourit. On devrais en avoir pour quelques heures de marche. Et puis, peut-être que les créatures n’oserons pas nous suivre hors de la forêt. Peut-être bien qu’elles savent que c’est plus peuplé, là-bas.
- Je l’espère. Quoiqu’il en soit, nous somme sur une voie des plus rassurante. Hâtons-nous.

Ils continuèrent de marcher, de plus en plus proche de leur but. Le brouillard ce fessait moins présent au fur et à mesure qu’ils progressaient le long de la route. Ils étaient plus calmes, plus détendus. Pas de bruits suspects, pas de grognements, ni d’hurlement inhumains sortant des profondeurs de la forêt . Finalement, après une bonne heure de marche, ils décidèrent de faire une pose. Ils allèrent à quelques mètres de la route, s’enfonçant au milieux des arbres. Ils s’assirent et sortirent de leur sac le peut de provisions qui leur restait. Deux gourde d’eaux à moitiés pleines, une demi-baguette de pains, un peut de bleu de darnassus et trois pommes. Ils disposèrent le tout sur un morceaux de tissus qui servait habituellement de nappe, et regardèrent leur maigre repas avec un mélange d’avidité et de mélancolie. Ils n’avaient pas manger hier et le fait de ce nourrir les remplissaient de joie, mais à la vue des provisions, il y avait de quoi déprimer. Trop peut de nourriture pour une trop grande faim. Ceci étant, ils partagèrent les pommes et le reste de fromage, ainsi que le pain. Une fois leur repas finit, ils remirent leur sac sur leur dos et s’apprêtèrent à ce remettre en route. Ils ce figèrent quand ils virent des oiseaux s’envoler rapidement des arbres.

Keleth regardât Arhul sans un mot, qui lui rendit sont regard. Ils dégainèrent leurs armes lentement, sans bruit, et regardèrent tout autour d’eux, dans les arbres. Des bruissement de feuilles ce firent entendre tout autour d’eux. Une des créatures, peut-être plusieurs, les guettaient. Ils ne cesseraient pas regardèrent les arbres, ce tenant dos à l’autre, prêt à frapper. Soudain, un hurlement ce fit entendre, et la même forme que Keleth avait entre-aperçut la nuit où Dwig fut tué fondit sur Arhul. Celui-ci tentât d’asséner un violent coup de masse à la bête. Elle ce baissât vivement et enfonçât sa mains pleine de griffes dans le ventre du Tauren. Keleth vit sont camarade s’écrouler sur le sol dans un hurlement de douleur. La chose lui fessait face, désormais. Elle avait du sang allant de ses griffes jusqu’à sont avant-bras. Elle puait le chien et était couverte de poils blancs. Elle regardât Keleth, une lueur malsaine dans les yeux, et ce redressât sur ses deux jambes. Cette chose, c’était un Worgen.

La vue de la bête fit comme un électro choque dans l’esprit de l’adolescent. Il ce souvint des paroles d’Isilthor, un mercenaire couvert de tatouage et un de ses amis, appartenant au Clan Sombrecoeur. Des humains frappées d’une maladie et qui ce changeaient en ces choses, massacrants et dévorants tout sur leur passage. Ont ne savait pas d’où ils venaient. La plupart des gens qualifiaient l’existence de telle créatures comme un mythe inventé pour faire peur aux enfants. Keleth avait également eu du mal à y croire. Pourtant, en cette instant précis, il ne mettait plus du tout en doute les paroles d’Isilthore, qui lui parurent les plus sensées qu’il ai jamais entendu de sa courte vie. Vie qui allait peut-être bien finir dans les quelques secondes.

Le Worgen courbât les pattes en arrière et poussât un hurlement, avant de bondir. Keleth fit un bond en arrière. Sont adversaire donnât un coup de griffes dans le vide, avant de ce prendre un coup de lame dans le visage. Du sang coulât sur le sol, et il hurlât, l’œil crevé. Il glissât sur le côté et Keleth manquât de le décapiter. Avant même qu’il ait eu le temps de réagir, le Worgen lui donnât un violent coup dans le dos, déchirant l’armure de cuir. Trois balafres sanguinolentes dues au griffes lui barraient désormais le dos. Il poussât un hurlement de douleur et ce retournât vivement, plantant la lame dans le cou, explosant la carotide. Un flot de sang jaillit, éclaboussant l’armure et le visage de Keleth. A sont plus grand étonnement, le Worgen bondit sur lui et le fit tomber par terre. Il lui mordit le bras, les dents s’enfonçant sous le cuir et perçant la chair. L’adolescent serrât les dents pour ne pas hurler, et lui enfonçât l’épée dans les côtes, la faisant tourner pour créer une plaie plus large. Le Worgen relâchât sa prise et poussât un dernier hurlement qui ce muât en pitoyable gémissement d’agonie. Il s’écroulât sur le sol, mort. Keleth ce relevât péniblement, le corps endolorit de partout. Il regardât Arhul, qui était face contre terre, et courut vers lui, paniqué.

Il le retournât sur le dos. La blessure qu’il avait en ventre était profonde et avait percée l’armure et le chair de parts en parts. Il respirait faiblement. Keleth appuyât ses deux mains dessus pour stopper l’hémorragie, en vains. Arhul ouvrit la bouche, parlant d’une voix faible et mourante.


- C’est inutile… Je ne vais pas survivre, et tu le sais… Tu refuse de l’admettre, mais tu le sais…
- La ferme. Dit Keleth, serrant les dents et sentant une boule dans sa gorge. Tu vas t’en sortir. On n’est plus très loin d’Austrivage.
- Laisse-moi ici… Il est temps pour moi d’aller rejoindre mes ancêtres.
- Arrête de faire ton mélodrame et ferme-là. Tu vas t’en sortir j't'ai dit.

Arhul levât faiblement un bras sur l’épaule de Keleth. Celui le regardât. Une larme commençait à couler le long de sa joue, et le Tauren lui adressât un sourire réconfortant, pourtant emprunt de tristesse.

- Tu sais… De toute mon existence, il ne m’a jamais été donné de rencontrer un humain avec qui je puis m’entendre. Un humain dans lequel la colère et la haine était absent de ses yeux quand il me regardait. Ces quelques jours passés auprès de toi furent parmi les meilleurs de ma vie, jeune Sombrerose. Et pour cela, je t’en remercie. Je suis fière d’avoir combattu à tes côté.

Les larmes coulaient abondamment des yeux de Keleth, à présent. Il avait beau jouer les durs et foncer dans la mêlée sans peur, y mettant toute sa rage, la mort d’un ami était toujours une chose à laquelle il ne s’habituerait jamais.

- Je… Je suis désolé… J’ai pas réussit à l’empêcher de… De te faire ça… Lâchât t-il, entre deux sanglots.
- Tu n’a pas à t’en vouloir. Tu à fait tout ce que tu à pus pour moi, j’en suis certain.

Arhul portant la mains à un collier tressé qui était attaché autour de sont cou. Il l’arrachât et le mit dans la mains de Keleth.

- Ce porte-bonheur appartenait à mon père. Il était chasseur, mais respectait la Terre-Mère et cherchait l’harmonie avec elle et les bêtes vivants dans nos plaines. Je voudrais que tu le porte.
- Non… Je peut pas accepter… C’est… C’est pas à moi.
- Je t’en fait cadeau. Et puis, tu en auras plus besoins que moi. J’ai vu que tu étais captivé par les histoires de mon peuple, et celles du Cercle Cénarien. J’ai vu dans tes yeux la compréhensions et l'admirationt pour les êtres qui veulent l’équilibre de ce monde. J’ignore quel sera ta destinée et si elle sera grande, mais je suis au moins sûr d’une chose : tu est, et resteras quelqu’un de bien et de respectueux vis-à-vis de traditions des différents peuple. Comme la pluparts des nôtres, tu veut que cette guerre stupide cesse. Et cela, Keleth Sombrerose, me réchauffe le cœur en cet instant.

Keleth prit le collier et le nouât autour de sont cou, les mains tremblantes. Il ravalât ses larmes, et dit, la voix chargée d’aplomb :
- Je te donnerais l’enterrement que tu mérite. Je jure sur tout ce qui m’est cher de t’enterrer en Mulgore. Peut importe les dangers et les risques que j’aurais à aller en ce territoire.
- Tu sais, fit Arhul avec un sourire amusé, je suis sûr qu’Austrivage et ses vergées seraient très plaisant…
- Je… Je sais pas si ils voudrons…
- Je suis certain que tu saurât les convaincre. Et comme tu me l’a dit, le Sénéchal Cathule est un homme juste et bon. Ce serais un beau symbole pour nos peuples, tu ne pense pas ?…
- Je ferais ce qu’il faudra. J’en fait le serment.
- Alors, je peut mourir en paix… Dit-il dans un soupire. Tient le coup, Keleth… Tient le coup… Il te reste encore bien des choses à f…

Il ne terminât jamais sa phrase. Keleth passât sa mains sur les yeux de sont ami défunt, les fermant. Et hurlât vers le ciel, les yeux ruisselant de larmes devant sa propre impuissance. Comment en était-il arrivé là ? Pourquoi, lui qui était capable de sauver sa misérable vie bien des fois, était-il incapable de protéger ceux qui lui étaient chers ? Il finit par relâcher la tète vers le sol. Et il ce remémorât le commencement de tout cela…


Baie-du-Butin…


Dernière édition par Keleth SombreRose le Sam 06 Mar 2010, 04:37, édité 1 fois (Raison : Oublie...)
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