Conspirations

Quelque part en Azeroth se dressait un manoir, assez modeste, entouré de verdure. Un véritable labyrinthe naturel le protégeait des intrus. A l'intérieur, dans une pièce éclairée par une lueur violacée, 3 personnes se tiennent autour d'une table carré, un peu crasseuse, peu différentiable, vêtu simplement d'une longue robe marron à capuche, ils semblent attendre.

Le premier semble âgé, ses longs doigts pianotant en rythme sur la table, le deuxième, svelte, plus jeune, se balançait sur sa chaise, le pied contre le rebord de la table. Le troisième quand à lui, gardait les mains jointes et la tête haute, impassible. Lentement, une quatrième silhouette emmarge d'un recoin sombre, s'avançant doucement vers les trois autres avant de prendre la parole

-Messieurs, merci d'être venu. Comme vous le savez, le Prince déchu est tombé, libérant de son joug de nombreux scientifiques, stratèges et autres combattants. Si je vous ai fais mander, c'est pour vous donner à tous de nouvelles instructions. Les informations que vous m'avez fait parvenir m'ont été précieuse et les troupes de chocs sont prêtes.

Vous savez ce que j'attends de vous, vous avez vos cibles désignée, l'appel sera bientôt lancé vous n'aurez qu'à les cueillir.

L'homme déplia une carte sur la table, plusieurs lieux étaient cerclés de différentes couleurs : En rouge, un petit camp au sud de la Chapelle de l'Espoir de la Lumière et Forgefer, en bleu, La flèche de Coursevent dans les Terres Fantômes et les ruines de l'Enclave écarlate, en vert Hurlevent et Lune d'Argent.

Les trois hommes inspectèrent rapidement la carte puis hôchèrent la tête, sans rien ajouter.


Je compte sur vous pour mener à bien cette entreprise, notre succès dépend de vous maintenant.

Le conférencier repris la carte et disparu comme il était arrivé, laissant des particules d'ombres danser derrière lui, sitôt disparu, l'homme qui se balançait se redressa, s'adressant aux deux autres, chacun semblait se mettre d'accord sur sa cible, puis, chacun reparti de son côté, laissant la pièce vide, comme si personne n'y avait mis les pieds...

L'air autour du manoir lugubre s'alourdit rapidement, semblant le bercer dans les Ténèbres.