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Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim )

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Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim ) Empty Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim )

Message  Cleyam Lun 27 Juil 2009, 21:01

*Lorsque vous vous approchez de l'orbe, vous vous rendez compte que des voluptes de noirceur flottent à l'interieur, comme si la paroi de la sphère était transparente et que cette dernière était remplie d'un liquide étrange. Si vous touchez l'orbe, rien ne se passe. Il semble indestructible, fait d'une matière renforcée par magie, sans doute. Il vous vient alors l'idée d'observer le contenu de l'orbe, qui ressemble à une sorte de brume, ayant passé du noir au gris. Soudain, le brouillard se dissipe...*

C'est le matin, il fait encore froid et une fine couche de givre recouvre les pavés des quartiers riches d'Andorhal. Le ciel est nuageux, mais il ne pleut pas, et il n'y a pas plus de neige. En effet, tout semble indiquer que la saison présente est l'hiver. De plus, la ville n'est pas en ruines, mais telle qu'elle le fut avant l'affaire des grains contaminés. Plusieurs chaumières sont éclairées, et de la fumée s'échappe de quelques cheminées. Parmi les bandes de brouillards, on distingue un petit nuage de brume, provoqué par la respiration halletante d'un gamin de 9 ans tout au plus, sur le trottoir, envellopé dans un grand manteau fait en peau d'animal, conçu d'une manière élégante.

Le gamin porte une tignasse brune, ses cheveux sont mi-longs et mal coiffés, il semble mal réveillé, à croire qu'on vient de le tirer du lit. Il est devant une grande maison d'architecture typiquement lordaeronnaise, laissant présager un milieu aisé. Une femme d'une grande beauté sort de la maison, envellopée elle aussi dans un manteau de fourrure de grande qualité et portant un grand chapeau, comme le veut la mode à Lordaeron ces temps-ci. Elle est suivie par un homme en costume, à l'air sévère.

Zerapheim regarde ses parents approcher de lui. Vous ne savez pas pourquoi, mais vous savez que ce gamin est l'écarlate servant l'Ordre Purification et que ces gens sont ses parents. Vous semblez ressentir les pensées du garçon, comme si vous étiez un observateur externe pouvant toutefois entendre ce qui se passe dans la tête du futur écarlate. C'est assez étrange, mais de toute manière, la scène se poursuit : les deux adultes arrivent à la heuteur de Zerapheim et lui demande de les suivre. Encadré de ses parents, le jeune Yluvion avance à travers le brouillard, jusqu'à approcher d'un bâtiment à l'air imposant : un rapide examen le désigne comme étant une église.

Justement, les cloches se mettent à sonner, et retentissent 8 fois dans la ville encore endormie. Quelques personnes attendent devant l'eglise. Ce sont des membres de la famile Ofnord. Apparement, si vous savez de manière si spontannée leurs noms, c'est sans doute que Zerapheim dont vous observez les souvenirs grâce à cet orbe les connait également. Les adultes se saluent entre eux tandis que le gamin reste en retrait, ne sachant toujours pas pourquoi on l'avait forcé à se lever de si bon matin...


*Le brouillard se fait soudain plus dense, vous cachant la scène. Pendant quelques instants, il ne reste que de cette brume dans l'orbe, puis elle se dissipe pour laisser apparaitre l'interieur d'un bâtiment religieux...*

Zerapheim est là, toujours oppressé par son gros manteau, suivant ses parents et leurs amis dans l'allée centrale, puis s'asseyant sur une chaise en bois n'ayant visiblement pas été fabriquée pour qu'on s'y sente à l'aide, face à l'autel, près de sa mère. Vous voyez le père de l'enfant s'approcher du prêtre en charge de l'eglise et discuter avec lui de manière joviale. Ces deux-là semblent bien se connaitre. A un moment, le petit homme en robe tourna la tête vers le gamin et lui adressa un sourire bienveillant. Le père de Zera' suivit son regard, puis encouragea son fils à le rejoindre. Lorsqu'il approcha de son paternel, le jeune garçon entendit celui-ci expliquer au prêtre :

"- Voyez, Père Xevian, je vous présente mon fils : Zerapheim ! C'est vous qui l'aviez baptisé, vous souvenez-vous ?"

L'homme d'eglise hocha de la tête avec son calme incroyable, comme si rien ne pouvait le faire sortir de ses gonds, et posa sa main sur le front de Zerapheim, avec un nouveau sourire accueillant, qui avait le don de calmer les troubles de l'âme. Après avoir observer le gamin, il finit par déclarer d'une voix eraillée par la vieillesse :

"- Bien entendu, bien entendu. Je me souviens de tous ceux que j'ai placé sur le chemin de la Lumière après leur naissance, et je suis heureux que le jeune Zerapheim soit prêt à devenir un fervant croyant !"

Tandis que le prêtre et son père reprennaient leur discussion, le gamin haussa un sourcil et commença à s'interroger. Une fois encore, d'une manière assez étrange, vous savez qu'il se demande ce que peut bien vouloir signifier un fervant croyant, et ce que cela engagerait pour lui. Après tout, il ne voulait pas devenir un homme d'église, ni l'un de ces nobles pompeux comme son père. Non, lui, il voulait devenir un grand combattant de la patrie, comme ces héros dont l'on parle dans les histoires au coin du feu ou dans les cours de son instructeur. Toutefois, il n'en fit pas la remarque et retourna s'asseoir. Son père fit de même et le prêtre entama la prière...


Dernière édition par Zerapheim//Cleyam le Mar 28 Juil 2009, 00:18, édité 1 fois
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Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim ) Empty Re: Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim )

Message  Cleyam Lun 27 Juil 2009, 21:03

*Le brouillard qui avait totalement disparu réapparait soudain, brouillant les images et les sons. Pendant encore un moment, vous ne percevez plus rien, puis la même scène réapparait...*

Le Père Xavian venait tout juste de terminer la prière, et la douzaine de personnes de la haute societé présentes à cette heure-ci prirent le chemin de la sortie après avoir fait don de quelques pièces d'or pour la Lumière. Le jeune garçon s'appretait à les suivre lorsque le prêtre le saisit par l'épaule. Il se retourna et se retrouva face au vieux personnage ridé, qui lui sourit une nouvelle fois, avant de le tirer vers l'autel, derrière lequel une magnifique fresque avait été peinte. Tournant sa tête avec un air soucieux vers son père, à la sortie, il vit que celui-ci l'encourageait à suivre le prêtre, avant de sortir de l'église.

Avec une légère apréhension, Zerapheim emboîta le pas au prêtre et vint se placer à côté de lui, devant la fresque. Celle-ci représentait un guerrier humain, face à des légions d'orcs, en train de lutter pour sa patrie. La suite de la fresque le représentait avec un air dépité, l'épée brisée, devant un grand peau-verte à l'aspect démoniaque, sur le point de l'achever. L'image suivante le dépeignait en train de prier, et alors qu'il allait mourir, une puissante aura lumineuse l'entoura, le protégeant de son adversaire. Ainsi, de longs jets lumineux émanèrent de lui et terassèrent ses ennemis, lui sauvant la vie pour récompenser sa foi. Le gamin observa encore quelques instants les représentations, l'air intéressé, puis il fut tiré de sa contemplation par le prêtre, qui lui demanda :

"- Sais-tu ce qui a sauvé cet homme, Zerapheim ?"

Reflechissant un instant, le garçon répondit :

"- Non monsieur."

Avec le même sourire bienveillant accroché à ses lèvres, le vieil homme posa la main sur son épaule et lui dit :

"- Ne m'appelle pas monsieur, mais "mon père", Zerapheim. C'est ainsi que tu dois appeller les prêtres de la Lumière. La Lumière est ce qui a sauvé ce soldat de Lordaeron, mon enfant. Il a fait preuve de foi en la Lumière et il n'a pas pêché, ainsi la Sainte Lumière lui ai venue en aide et à chatié les créatures impies que sont les orcs, tu comprends ?"

Zerapheim hocha la tête, puis suivit avec un nouvel enthousiasme le Père Xavian vers une autre fresque. Ainsi, pendant plusieurs minutes, vous voyez le garçon poser des questions à son nouvel enseignant, se gavant des histoires héroïques des champions de la Lumière, sous le regard bienveillant du prêtre, amassant de plus en plus d'informations... La brume se fait de plus en plus présente puis disparaissant un intervalle régulier, pour vous montrer la même église, avec le même prêtre de plus en plus vouté et le même gamin, de plus en plus grand. Mais soudain, la sphère et de nouveau envahit par la brume...


*Une fois encore, la fumée grisâtre vous voilant la vue disparait, faisant place à un nouveau décor. Il s'agit apparement d'une cour d'entraînement...*

Entourée de murs construits dans le même style que la maison de Zerapheim, que vous avez aperçu au début des visions, cette cour intérieur comporte plusieurs manequins d'entraînement et des rateliers d'armes divers, toutes de très bonne qualité, semble-t-il. Le ciel est bleu, le soleil est à son zénith et il fait chaud. De nombreuses saisons semblent avoir passées depuis la dernière vision dans l'eglise. Justement, vous voyez à présent Zerapheim, qui a environ 16 ans, à présent. C'est devenu un jeune homme robuste, toujours reconnaissable à ses cheveux mi-longs en bataille et à son début de barbe, permettant de mieux l'identifier au Zerapheim actuel plutôt qu'à celui des premières visions.

Son regard est toutefois dépourvu de cette étincelle de conviction religieuse que certains qualifient de folie, qui ne lui viendra que plus tard. Pour le moment, il reste sérieux, mais détendu, face à un autre jeune homme. Les pensées du jeune homme vous apprennent que le personnage face à lui est Godrick Ofnord, son rival. En effet, l'amitié de leur parents, bien que toujours présente, n'est pas présente chez leurs enfants, qui se disputent la place du meilleur jeune bretteur d'Andorhal.

Bien que certains autres adolescents de leur âge n'aient rien à leur envier, ils étaient tous les deux persuader que la compétition se jouait entre eux, ce qui avait fini par les dresser l'un contre l'autre. Vous remarquez à présents que justement, ils portent tous les deux des épées, qu'ils tiennent à présent de manière offensive, l'un face à l'autre. Vous entendez les murmures de Zerapheim. Il est en train de dire une prière pour la Sainte Lumière, lui qui est effectivement devenu l'un des plus passionés serviteurs de la Lumière, assistant à presque toutes les prières. Bodrick s'en est rendu compte, et avec un sourire moqueur, lui lance :

"- Hey ! Yluvion ! Ce n'est pas avec tes prières inutiles que tu arriveras à battre le meilleur combattant du pays ! Arrête de te cacher derrière tes histoires religieuses et vient te battre comme un homme !"

Ce fut le mot de trop. Il vous est impossible de ne pas ressentir la soudaine haine du jeune homme, tellement croyant qu'une insulte pour sa religion, aussi infime soit-elle, devenait pire que le plus effroyable juron à sa personne. Fendant l'air de son épée, Zerapheim chargea son adversaire en hurlant la fin de sa prière, puis enchaina les coups rageurs sur l'héritier des Ofnord. D'abord étonné par une telle rage, le blond contre-attaqua avec des bottes apprises auprès d'un instructeur de la vieille école. Mais Zerapheim avait appris à se battre seul, uniquement guidé par sa foi, car ses parents le pensait destiné à uen carrière bureaucratique.

Pour l'adolescent, il n'y avait pas de règle dans le combat, mis à part la foi en la Lumière, comme en avait fait preuve le soldat des fresques de l'eglise, et la victoire, à n'importe quel prix. Le combat serait rude et sans merci, les deux adolescents s'affrontant avec de vrais armes, dans un vieux bâtiment à l'abandon, en bordure de la ville, et donc à l'abri des regards désapprouvateurs des gardes. Les coups d'épées raisonnaient sur les murs, donnant de l'ampleur au combat qui faisait rage. Outré par la manière de se battre de son adversaire, l'aîné des Ofnord tenta lui aussi de laisser tomber la tactique pour la violence pure.

Cependant peu habitué à ce style de combat, il se laissa déborder par les attaques de Zerapheim, dont vous ressentez la soudaine joie, le plaisir indescriptible que l'on epprouvait lorsque l'on parvenait à réussir un projet longuement esperé. Le combat dura encore quelques minutes, mais la fatigue fini par coûter chère à Bodrick, qui se vit soudain empaler sur l'épée de son adversaire. Les yeux des deux garçons s'écarquillèrent, dans un mélange de douleur, mais surtout d'étonnement.

Zerapheim retira son épée de l'abdomen de son rival, qui lacha son épée en regardant sa chemise en soie d'un blanc éclatant se perler soudain de rouge. D'abord effaré par son geste, Zera' observa ensuite la couleur du sang, d'un rouge pur tout à fait passionant, selon lui. Dans un gargouillis peu ragoûtant, Bodrick s'effondra au pieds de Zerapheim, dont le regard commençait déjà à brûler de cette folie commune à un grand nombre d'écarlates actuels. Il essuya sa lame sur la chemise de Bodrick, rengaina, puis murmura à l'oreille du malheureux en train de se vider de son sang :

"- La Sainte Lumière m'a donné la victoire aujourd'hui sur toi, ordure païenne. Les hérétiques dans ton genre sont des créatures impies qui brûleront dans le Néant !"

L'air effrayé, le vaincu essaya de lui saisir la jambe avec un air suppliant mais ce fut vaint, car Zerapheim était déjà parti sans demander son reste...
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Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim ) Empty Re: Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim )

Message  Cleyam Mar 28 Juil 2009, 18:40

*Tandis que Zerapheim franchit la porte menant à l'exterieur de la vieille maison abandonnée, vous voyez encore quelques instants la flaque de sang se formant autour de Bodrick s'agrandir, puis la brume investit une fois de plus l'orbe. Il vous faut à nouveau attendre quelques secondes avant que de nouvelles images se forment parmi les vagues grisâtres s'entremêllant dans la sphère...*

Le soleil va bientôt se coucher et diffuse sa lumière tamisée sur Andorhal. Vous voyez des arbustres bien entretenus sur une pelouse tondue récemment, au milieu desquels un petit chemin de gravier se dirige vers les habitations. Sur le sentier du parc menant de l'eglise aux quartiers riches, une dizaine de personnes discutent de manière animé. Lamesse est finie depuis quelques minutes et vous vous doutez que si vous savez cela, c'est que Zerapheim et ses pensées ne sont pas loin. En effet, vous le distingué au milieu du groupe de nobles, habillé de manière élégante, marchant silencieusement en écoutant les paroles des gens autour de lui.

Il avait l'air tout à fait calme, pour quelqu'un qui venait d'ôter la vie à un autre être humain, au point qu'il était presque impossible de pouvoir le soupçonner de quoi que ce soit. Le meurtre de Bodrick Ofnord était d'ailleurs le sujet de discussion des bourgeois rentrant de la messe, tous habillés dans des habits colorés aux allures assez étranges, nouvelle mode étrange venue de la capitale de l'Alliance, sans le moindre doute. Vous reconnaissez parmi eux les parents de Zerapheim, ayant pris un sacré coup de vieux, mais les autres vous sont inconnus, et au jeune homme également, semble-t-il. Un homme de grande taille et dont l'on devinait la musculature impressionante sous sa chemise déclara sur un ton outré :

"- C'est tout de même honteux que l'un des plus prometteurs jeunes hommes de cette cité soit aussi sauvagement assassiné, si vous voulez mon avis ! Je suis presque sur que c'est de la faute à Aedelas Landenoire, avec ses camps d'internement d'orcs ! Il a dû en laisser s'échapper, et voilà qu'ils massacrent les pauvres gens !"

Plusieurs personnes hochèrent de la tête en rajoutant leur grain de sel, insultant allègrement le Seigneur Landenoire, responsable des camps où étaient emprisonnés les orcs, maintenant que la guerre était finie, sur les terres d'Hautebrande. En effet, étant alcoolique, l'homme n'était guère apprecié du peuple et avait une image négative auprès de la noblesse. Le groupe continua à cracher son venin sur Aedelas pendant quelques mètres, puis ce fut au tour du père de Zerapheim, dont le fils était d'ailleurs resté silencieux durant la discussion, de rétorquer :

"- De toute manière, je savais bien que ce vieux poste de garde abandonné dans la forêt allait finir par nous causer des ennuis ! C'est bien dommage que j'ai pris ma retraite, car je l'aurais fait démolir sans hésiter !"

En effet, le père du jeune homme avait laissé son poste de haut fonctionnaire à l'hôtel de ville pour prendre une retraite bien méritée, après près de 40 ans de loyaux services au nom du Magistrat de la ville. En effet, on pouvait aisement constater que par rapport à la première vision, le père de Zerapheim était beaucoup plus ridé et n'avait plus un seul cheveux. Toutefois, il ne s'arrêta pas de parler et ajouta :

"- Mais ce n'est pas grave ! Zerapheim prendra ma place bien assez tôt et s'occupera de régler son compte à cette ruine inutile !"

Se crispant soudain, le jeune homme sembla soudain irrité par les paroles de son père. En effet, ses pensées vous apprennent qu'il n'a pas le moindre envie de devenir fonctionnaire et que son père n'arrive pas à le comprendre. Pendant encore quelques minutes, son père continua à énumerer les avantages que son fils avait pour pouvoir demander ce poste. De son côté, Zerapheim continuait à se crisper, de plus en plus énervé d'être ainsi forcé à suivre une voie qui ne lui correspondait pas. Soudain, n'en pouvant plus, il retorqua à son père :

"- Désolé, père, mais je ne suivrai pas vos traces ! Je n'ai aucune envie de devenir un secrétaire enfermé dans un bureau à longueur de temps ! Je combattrai pour notre pays et pour l'Alliance de Lordaeron !"

Après l'avoir regardé avec un air étonné, son père éclata de rire et expliqua à l'un de ses amis :

"- N'est-il pas amusant ? Mon fils a toujours été un petit plaisantin ! Il ne sait même pas se servir d'une épée !"

Vous sentez bien la frustration du futur soldat écarlate, observant son père avec un air haineux, puis se ravisant pour reprendre un air faussement calme. De toute manière, le groupe arrivea au bout du sentier pour se retrouver sur les pavés de la cité. Les nobles se séparèrent pour rejoindre leur demeure, tandis que Zerapheim suivait son père, l'air sinistre...


*La brume reprend le dessus, mais se teinte de noir, comme si les sombres pensées de Zerapheim influaient encore avec la sphère, modifiant sa couleur. Vous avez à peine le temps de penser à cette hypothèse qu'une nouvelle image se forme dans l'orbe.*

La scène ne dure pas longtemps. Vous voyez seulement Zerapheim, assis à table, en train de manger dans uen salle richement décorée. Il est habillé de la même manière que dans la vision précédente et semble toujours aussi morne. Autour de la table de forme ovale, dans cette salle à mangée éclairée par des torches, on retrouve les parents du jeuen homme ainsi que des invités, venus prendre le dîner, apparement. Le repas est somptueux et servi par des hommes aux allures de majordomes.

Le repas semble assez animé, en raison de la quantité d'alcool ingurgitée. Les pensées du fils de la famille Yluvion vous apprennent que lui même n'a pas touché à sa coupe de vin, préferant garder les idées claires. Mangeant lentement la viande dans son assiette, il observe son père et l'un de ses amis, le rouge aux joues en raison de la boisson, en train de discuter à haute voix comme deux ivrognes. Secouant légèrement la tête, exasperé, Zerapheim préfère se concentrer sur son repas et garde le silence. Toutefois, les paroles de l'ami de son père finissent par attirer son attention :

"- Tout fout le camp, j'vous l'dis ! Voyez par exemple ! Il parait que soit disant, les réserves de grains sont contaminées et qu'il faudrait tout brûler, alors que c'est ce qui fait gagne rle plus d'argent à la région ! Y'en a qui sont pas bien ! Et devinez qui di ça, en plus ! Le prince Arthas Ménéthil lui-même ! Ce garçon perd la tête !"

Fronçant les sourcils, le père de Zerapheim le regarda un moment comme s'il venait de parler de quelque chose de complexe et particulierement tordu, puis comme s'il avait eu un déclique, approuva en hochant vigoureusement de la tête. Il demanda également à son ami, un petit homme de forte corpulence, ce qu'était cette soit-disante infection. Après un moment d'hésitation, il eut sa réponse :

"- Bah... D'après mes gars, les personnes touchées meurent au bout de quelques heures, et par je ne sais quelle infamie, elles se relèvent ! Alors qu'elles sont mortes !"

Avec un fou-rire, le père de Zerapheim retorqua :

"- Ce sont des balivernes ! Les mort-vivants, ce sont des histoires bonnes pour les gamins ! Le prince ferait mieux d'essayer de se débarasser des derniers clans d'orcs au lieu de courir après des légendes !"

Le jeune homme observe l'ami de son père avec un air soucieux, et vous devinez ses interrogations : est-ce que ces créatures existeraient vraiment ? Si de telles choses venaient à apparaitre, il faudrait absolument s'en débarasser...
Cleyam
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Message  Cleyam Mer 29 Juil 2009, 11:07

*La brume envellope une fois de plus l'orbe dans son halo grisâtre, faisant disparaitre les images qui n'avaient durées cette fois que 5 minutes tout au plus. Toutefois, vous vous doutez bien que ces rumeurs sur les mort-vivants ne sont que les prémices de la première invasion du Fléau, et que donc, la vie de Zerapheim allait surement être boulversée. Justement, une image se forme parmi les brumes...*

Il pleut. Le ciel est aussi gris que la brume de l'orbe qui vient de disparaitre, et dans le lointain, on peu reconnaitre les traits lumineux caractéristiquent des orages, celui-ci étant d'ailleurs en train de s'approcher. Dans cette rue pavée d'Andorhal, il n'y a aucun habitant. Pas la moindre trace de vie, mis à part une silhouette cachée sous un cape se dirigeant vers l'eglise, dont la forme semblait sinistre sous le voile de la pluie. Sous cette cape se trouvait évidemment Zerapheim, qui venait de quitter sa famille pour aller prier, laissant de côté les mesures de sécurité et la quarantaine pour aller prouver une fois de plus sa foi en la Lumière.

En parcourant ses pensées, vous apprenez que du temps a passé depuis la dernière vision, mais qu'il est en de très mauvais termes avec sa famille, à présent, ayant refusé de reprendre la fonction de son père. L'épée à son flanc, il se sentait de toute manière plus en sécurité qu'enfermé comme une bête apeurée dans une maison où il n'avait plus que des ennemis. Au moins, auprès du Père Xavian, il trouverait la sécurité et le repos, il en été sur. Il ne lui restait que quelques mètres à parcourir et il serait à l'abri. Autour de lui, il lui semblait voir des ombres se déplacer rapidement, mais il mit cela sur le compte de son imagination.

Après tout, la contamination avait été déclarée à l'autre bout de la ville : comment ces créatures auraient-elles pu contaminer tout Andorhal en si peu de temps ?! Sans demander son reste, il courut jusqu'à la porte du lieu saint et rentra en refermant derrière lui. A son étonnement, le lieu était désert. Pas la moindre trace de Xavian lui-même ! Avançant lentement entre les rangées de bancs, Zerapheim s'approcha de l'autel, l'air nerveux, puis s'agenouilla devant celui-ci, ferma les yeux et commença sa prière. A la fin de celle-ci, il leva la tête et regarda le vitrail au-dessus de lui. Il lui sembla alors voir un rayon de soleil, et entendre un murmure imperceptible :

"- Bats-toi... Ta vie vaut mieux..."

Ce fut comme un coup de poing en pleine figure ! Jamais la Lumière ne lui avait parlé, jamais ! Mais elle venait de lui montrer la voie, et la suivrait coût que coût ! Son exaltation fut interrompue par un gargouillis étrange provenant de derrière l'autel. Il se leva et regarda de quoi il s'agissait. Il fut alors frappé de stupeur et d'horreur : le Père Xavian gisait au sol, son abdomen avait été ouvert et ses entrailles dévorées. Il se demanda comment il n'avait pas pu le voir auparavant, mais il se demanda surtout comment il avait pu faire du bruit alors qu'il était mort depuis un moment.

C'est alors que la tête de Xavian se tourna dans sa direction, ses yeux que la mort avait rendu vitreux le fixant de manière intense. Le silence regnait dans l'eglise, tandis que Zerapheim, bouche bée, observait le premier mort-vivant qu'il n'ait jamais vu. C'est alors qu'il comprit le message que la Sainte Lumière lui avait adressé. Il devait massacrer les hérétiques, car c'est tout ce qu'il restait de cette ville. Ils n'avaient pas su se montrer digne de la voie sainte et ils avaient été punis ! A présent, il devait fuir pour préserver sa vie et pouvoir continuer à honorer la Lumière qui l'avait épargné de ce mal. Sa reflexion de jeune homme devenu fanatique fut interrompue par le cadavre, qui se releva d'un bond et l'observa, la bouche ouverte d'une manière démesurée d'où s'échapait des filets de bave verdâtre. Avec un grognement, le zombie réussit à articuler d'une voix rauque :

"- Cer... Cervauuux..."

Déguainant son épée, empli d'une nouvelle détermination, la folle détermination dont sont animés tous les croisés écarlates actuels, et se mit en position offensive. La créature l'observa un instant, puis avec un cri immonde, lui sauta dessus... Pour se trouver séparé de sa tête d'un revers d'épée. La goule s'effondra au sol, prise de spasmes, puis s'immobilisa pour de bon. Le jeune homme essuya sa lame sur les vêtements de l'ancien prêtre, comme il l'avait fait avec le fils des Ofnord, puis déclara sur un ton solenel :

"- Mon épée a purifié ton âme impie, puisses-tu trouver le repos dans le néant, immondice."
Cleyam
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Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim ) Empty Re: Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim )

Message  Cleyam Mer 29 Juil 2009, 18:32

*Vous voyez Zerapheim quitter le bâtiment saint en courant, l'épée à la main. Cette fois-ci, la brume n'apparait pas, mais vous perdez le jeune homme de vue, votre champ de vision s'approchant du vitrail au-dessus de l'autel. Là où le jeune homme avait vu la Lumière, il n'y avait plus que des ombres... Le ciel s'était assombrit, comme pour rester coordonné avec les horreurs que le Fléau mort-vivant commençait déjà à perpetrer dans la ville, à peine avait-il commencé...*

Votre champ de vision passe à travers le vitrail et plonge vers Zerapheim, en train de courir le plus vite possible jusqu'à chez lui, pensant pouvoir encore convaincre ses parents de sauver leurs vies. Votre vision dans l'orbe se rapproche de lui, et vous voyez que malgré les horreurs qu'il avait vu et qu'il serait surement amené à voir à l'avenir, il avait le sourire aux lèvres. Vous ressentez sa soudaine joie, la même joie que lorsqu'il avait terassé Bodrick : la satisfaction de la réussite mêlée à la soif de sang étanchée. Cela peut paraitre étrange, pour quelqu'un se trouvant au milieu d'un nouvel essaim d'hérétiques tout en étant un croyant fanatique, mais il était trop heureux d'avoir enfin entendu la Lumière, ou du moins il était sur de l'avoir entendu.

Après tout, cela faisait maintenant presque dix ans qu'il priait tous les jours pour esperait un jour devenir un guerrier invincible grâce à la faveur de la Sainte Lumière, afin de détruire toutes formes d'hérésie. Maintenant, il lui semblait pouvoir tout accomplir ! Après tout, il était peut-être un nouveau champion de la Lumière, comme Uther, le Porteur de Lumière ! Il savait bien qu'il s'emballait vite, et qu'il lui fallait faire preuve de patience, mais il se sentait plus puissant que jamais, empli de cette sensation exaltante de pouvoir. Toutefois, même s'il était heureux, il n'en oubliait pas le mal qui grouillait autour de lui. A cette idée, il vérifia les ruelles qu'il dépassait à vive allure dans sa course, au cas où une silhouette voutée comme celle du défunt Père Xavian se dirigerait dans sa direction.

Justement, droit devant lui, un cri strident se fit entendre. Un frisson se répendit le long du dos de Zerapheim : c'était la voix d esa mère, il en était certain ! Courant soudain avec autant de détermination que de peur, il arriva à la hauteur de sa maison et se précipita à la première fenêtre pour voir se qui se passait à l'intérieur, aucune porte se trouvant sur cette facade. Ce qu'il vit fut comme une décharge électrique ! A l'intérieur, son père saisissait sa mère tel un bouclier devant lui, pour se proteger de deux zombies qui s'étaient apparement introduits par uen autre fenêtre dans la demeure des Yluvion. C'est avec horreur que le jeune homme vit que sa mère était déjà morte, par la faute d eson couard de père, qui n'avait su se défendre seul !

Le pire fut lorsque celle qui l'avait mis au monde se débattit à nouveau, cette fois-ci animée par la force de la non-mort. SOn père se trouvait alors face à trois zombies ! Outragé par la manière dont il avait traité sa mère, avec sa honteuse lacheté d'héretique, Zerapheim repensa à ce que la Lumière lui avait dit, qu'il valait mieux. C'est alors qu'il comprit le vrai sens de la phrase, ou en tout cas, qu'il l'interpreta à la manière d'un écarlate. Il n'avait que les serviteurs de la Lumière qui meritaient de vivre, les autres étant que des monstres impies, fléautiques ou pas !

Pris cette fois par la rage de quelqu'un qu'on aurait trop trahi, le jeune homme laissa son père a son destin et reprit sa course vers la sortie de la ville. Sur sa route, il vit des débuts d'incendies, des gens hurlants prenant la fuite face à des geists et autres goules, les premiers zombies de ce qui allait être l'une des armées les plus dévastatrices de ce monde. Il n'y fit pas attention, mais à travers l'orbe, vous voyez également de nombreuses caisses remplies de grain à l'air avarié, dispersées à travers la ville. Apparement, la peste a été dissimulée dans ce grain.

Qu'importe ! Tout cela n'a plus d'importance pour Zerapheim, maintenant ! Tout ce qui lui importe, c'est de trouver de quoi s'équiper face à ces pourritures du Fléau, mais aussi quelqu'un pour lui apprendre à se battre pour de bon. et vraisemblablement, il ne trouverait ça que plus au Sud, loin de ce début d'invasion. Dans sa tête, il énumerait déjà tout ce qu'il avait à faire, avec une froideur face à la scène d'apocalypse en train de se dérouler autour de lui assez déconcertante. Vous le voyez approcher d'une écurie, vérifier l'état d'un cheval, certains s'étant d'ailleurs déjà effondrés à cause de l'épidemie. Les dernières images de cette vision sont le jeune homme sur le cheval, lancé au galop vers le Sud, s'engouffrant dans la forêt...
Cleyam
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Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim ) Empty Re: Orbe de souvenir ( Histoire de Zerapheim )

Message  Cleyam Sam 01 Aoû 2009, 14:49

*Les ombres investissent à nouveau la sphère, reprennant la teinte noire qui semble être commune aux souvenirs déplaisants de Zerapheim. Ainsi, le voilà en fuite, exilé et seul, poursuivi par les prémices du Fléau...*

Une nouvelle image se forme parmi la brume sombre. Il s'agit d'un ciel étoilé, ce coup-ci, dont l'extrêmité Nord est brouillée à cause d'un épais nuage brunâtre. L'orbe étend sa vision vers le sol, qui révèle une immense forêt d'où l'on voit parfois de grandes collines abruptes s'elever, telles des tours de gardes. Il n'y a pas le moindre bruit dans les bois, comme si les habitants de la forêt portaient déjà le deuil des horreurs en train de se dérouler en Lordaeron. Toutefois, venant du Nord, justement, vous pouvez apercevoir une sorte de petit nuage de poussière. Votre vue s'approche de cette anomalie pour vous dévoiler les sabots d'un cheval galopant dans la poussière de la route, monté par un jeune homme armé d'une épée. Il s'agit évidemment de Zerapheim, en train de fuir sa ville natale, pour chercher refuge dans les terres plus au Sud.

Son objectif est en effet de faire halte au Moulin-de-Tarren, où il pourrait avertir des autorités de ce qui se passait à Andorhal. En effet, à l'époque, il s'agissait encore d'un territoire de l'Alliance, et il n'avait aucune raison d'éviter le village. Malheureusement, sa monture ayant chevauché depuis plusieurs heures au galop sans s'arrêter, commençait à fatiguer et refusait de poursuivre la route. Obserant les bois autour de lui, le dernier des Yluvion décida de s'installer dans une petite clairière où il pourrait prendre lui-même un peu de repos après ces longues heures epprouvantes de fuite. Le jeune homme attacha le cheval à un arbre après l'avoir liberé de sa scelle, puis se servit de cette dernière comme d'un oreiller pour dormir, non loin de l'animal.

Cependant, les horreurs recentes envahirent une fois de plus l'esprit de Zerapheim et vous pouvez sentir le trouble qui a investit sa tête. Ses questions sont compréhensibles : Pourquoi les corps des humains se mettent soudain à se relever pour attaquer leurs confrères vivants ? Qu'est-ce qui avait provoqué tout cela ? Mais aussi, comment son père avait-il pu se montrer si lâche ? Et avait-il bien fait de le laisser se débrouiller seul, le promettant à une mort certaine, pour fuir ? Toutefois, les troubles dans l'esprit du gtarçon finissent par disparaitre, lorsque sa conviction que c'est ce que la Lumière avait décidé se réveille.

Il lui devint alors évident que ces créatures sont une épreuve envoyée par la Sainte Lumière pour tester les fidèles et que les hérétiques et les traitres, comme son père, étaient destinés à succomber sous les coups des morts, avant d'en devenir un pour être térassé par les fiers combattants de la Sainte Lumière. Satisfait par cette idée, Zerapheim parvint enfin à s'endormir, bercé par les débuts de son fanatisme. Cependant, son sommeil ne dura pas longtemps, car le jeune homme fut réveillé par des grognements étranges. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il sursauta et recula rapidement à quatre pattes de sa monture. En effet, malgré sa vigilance, son destrier avait apparement été infecté et s'était écroulé pendant son sommeil, avant de se relever en mort-vivant.

A présent, le cheval déjà pourissant le regardait avec des yeux luisant d'un éclat malsain, de la bave écumant sur sa gueule. Avec un juron, comprenant enfin ce qui s'était passé, Zerapheim dégaina son épée et s'approcha prudement du monstre qui se débatait toujours pour se détacher de l'arbre. Après avoir prit une grande bouchée d'air, le dernier Yluvion prit son élan et sauta vers la créature, qu'il décapita d'un grande coup d'épée. N'ayant pas pu se défendre, le cheval impie retomba à terre, mort pour de bon, après avoir laché un dernier râle. Verifiant que le cadavre sans tête n'allait pas se relever, le jeune homme décida de laisser tomber la nuit de sommeil et reprit la route du Moulin-de-Tarren, de plus en plus nerveux...
Cleyam
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